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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 13:42

Dernière chance de pouvoir assister au spectacle exceptionnel dans la Cour des Invalides ce soir à partir de 20h30. Il ne reste que quelques billets.

Pour la première fois, les légionnaires de la Musique de la Légion étrangère accompagneront les cavaliers du Cadre Noir dans leur représentation de gala sous l'oeil (intéressé) de l'Empereur.

Les acteurs :

cadre_noir_kepi_blanc.jpg

Le célèbre Cadre noir de Saumur
Il regroupe l’ensemble des professeurs de l’Ecole nationale d’équitation, véritables experts de leur discipline, instruits de l’enseignement des grands maîtres, dont la mission principale est de transmettre le savoir.
Mais le Cadre noir de Saumur fait plus que cela puisque ses écuyers contribuent au rayonnement de l’équitation française en illustrant ses principes sous ses formes les plus artistiques, lors de présentations publiques en France ou à l’étranger et en représentant notre pays aux compétitions équestres internationales. Dans toutes ces représentations, le Cadre noir de Saumur recherche en permanence l’excellence.

La musique de la Légion Etrangère
La musique de la Légion Etrangère, dont la réputation n’est plus à faire, est une composante à part entière de l’armée de Terre. La légion Etrangère appartient depuis plus de 175 ans à notre paysage et à notre patrimoine militaire. Les sacrifices consentis par ses légionnaires et les pages de gloire écrites tout au long de son histoire, alliés à une capacité d’intégration unique au monde illustrent magnifiquement sa tradition de servir avec honneur et fidélité.
Certes, habitués aux représentations publiques, il leur faudra cette fois-ci « mettre le pied à l’étrier » afin de s’harmoniser avec les cabrioles et pirouettes des chevaux du Cadre noir !

Les Invalides
L’Hôtel national des Invalides est un monument unique et célèbre, situé au cœur de Paris. Bâtis par le roi Louis XIV, magnifiés par l’Empereur Napoléon 1er et perpétués par la République, les Invalides conservent encore aujourd’hui leur tradition d’accueil des combattants blessés au cours des guerres et des opérations extérieures.
Au fil des ans, sa cathédrale et sa cour d’honneur sont devenus le Panthéon des soldats, des plus illustres aux plus modestes.
Comme un hommage à l’Empereur, les chevaux du Cadre Noir feront leur entrée, dans la cour d’honneur, en passant sous la statue de Napoléon 1er.

Plus d'infos ici link La musique de la Légion en DVD ici link

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 23:42

Pendant le premier conflit mondial, c’est sur le territoire aquitain, à Bayonne comme à Pau, que les volontaires slovaques et tchèques, membres de la future Légion tchécoslovaque de l’armée française, reçurent une formation militaire. Il était donc logique que l'incroyable vie de Milan Stefanik soit présentée aux Bordelais. Une initiative que l'on doit à la dynamique association SLOVAQUITAINE.

Stefanik400-1-.jpgSLOVAQUITAINE et le Centre des Etudes des Mondes Moderne et Contemporain (CEMMC) proposent aux spécialistes comme au public bordelais, girondins et aquitains deux événements qui présenteront un personnage important de l’histoire de la première guerre mondiale et des relations franco-slovaques, Milan Rastislav Stefanik, scientifique, militaire et diplomate, père fondateur de la Tchéco-slovaquie, principal artisan de l’Europe des Nations :
- Une exposition "Milan Rastislav Stefanik, astronome, militaire, diplomate, 1880-1919" du 19 avril au 3 mai 2010 dans le hall du bâtiment administration
- Une projection-conférence "Stefanik, l’incroyable destin" mardi 4 mai 2010 à 18h00 au Musée d’Aquitaine (salle de conférence)
Le film "Stefanik, l’incroyable destin", qui sera au cœur de la soirée de mémoire de la mort tragique du général le 4 mai 1919, résulte des travaux de recherches du colonel Guelton du service historique de la Défense, du jeune historien slovaque Michal Ksinan de l’Institut d’Histoire de l’Académie slovaque des Sciences à Bratislava et du travail de réalisation filmographique de Marcela Feraru, auteur de documentaires historiques.
Les auteurs de ce documentaire seront présents et interviendront lors de la conférence-débat qui suivra la projection.
Colonel Guelton présentera général Stefanik dans son aspect militaire.
Michal Ksinan relèvera les actions d’importance bilatérale et européenne qu’a menées Milan Rastislav Stefanik.
Marcela Feraru interviendra sur les réalités de la réalisation d'un documentaire historique (les recherches, les contacts dans les différents pays) et sur l'angle donné au documentaire pour pouvoir être projeté au plus grand nombre.

Dans une Europe de paix, l’événement nous amènera vers le thème des relations franco-slovaques. Bordeaux reste le lieu d’ouverture où les relations franco-slovaques continuent.
L’événement affichera ainsi sur le territoire aquitain le lancement d’une coopération bilatérale entre les historiens bordelais et slovaques : entre le Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain de l’Université Bordeaux 3 (CEMMC) et l’Institut d’Histoire de l’Académie slovaque des Sciences (HU SAV).
En effet, déjà depuis quelques années le CEMMC consacre une partie de ses travaux au projet transversal intitulé "La forme et l’enjeu de l’échange entre la France et l’Europe centrale, 1619-1989".

En savoir plus link   Le DVD en Français et en slovaque icilink

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 23:01

17 & 18 juin 2010

Histoire se mobilise à l’occasion des 70 ans de l’appel du 18 juin 1940

Dès jeudi 17 juin à 12h, la chaîne propose à ses téléspectateurs de revivre l’épopée de la «France libre». Pendant deux jours non stop, retrouvez des émissions spéciales présentées par Michel Field et de nombreux documentaires inédits...

 

Jeudi 17 juin 2010

12 :00 Plateau : l’appel du 18 juin (35’)

Invités : Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Olivier Wieviorka, François Broche.

12 :40 Le monde en guerre : sur un fond de guerre (52’)

Série documentaire (épisode 2/26) (1973).

Réalisation : Jeremy Isaacs. Production : Thames.

L’épisode sur la drôle de guerre de la série anglaise incontournable Le monde en guerre.

13 :35 Le monde en guerre : la chute de la France (52’)

Série documentaire (épisode 3/26) (1973).

Réalisation : Jeremy Isaacs .Production : Thames.

14 :30 Les grands ratés : la ligne Maginot (22’)

Série documentaire (2000).

Production : Nugus Martin.

14 :55 Carnets volés (52’) -Inédit-

Documentaire (2010).

Réalisation : Antoine Lassaigne. Production : BCI/Histoire/ECPAD.

Le quotidien des soldats français pendant la drôle de guerre, la débâcle et la captivité, raconté à

travers quelques carnets intimes.

15 :50 Plateau : chronique d’une défaite annoncée (35’)

Invités : Max Gallo, Eric Alary.

16 :30 Les grands ratés : l’évacuation de Dunkerque (22’)

Série documentaire (2000).

Production : Nugus Martin.

16 :55 Dunkerque (3x59’) -Inédit-

Episode 1 : Retraite

Episode 2 : Evacuation

Episode 3 : Délivrance

Série documentaire (2004).

Réalisation : Alex Holmes. Production : BBC.

20 :05 Les journaux de guerre : évacuation de Dunkerque (26’)

Actualités filmées de 1939-1940.

Réalisation : Jean Delannoy. Production : ECPAD.

20 :35 Plateau : l’appel du 18 juin (35’)

Invités : Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Olivier Wieviorka, François Broche.

21 :15 Les compagnons de la libération (52’)

Documentaire (2004).

Production : La générale de production/ECPAD.

En 1940, ils ont été les premiers à oser dire non. Non à l’armistice, non à la facilité, non à la compromission, non aux chimères du couple Pétain-Laval. Pour ces hommes et femmes résistants, le général De Gaulle créa en novembre 1940, l’Ordre de la Libération.

22 :10 Histoire de comprendre : 1940, Pétain prend le pouvoir (13’)

Série documentaire d’Alexandre Adler (1997).

Réalisation : Robert Mugnerot. Production : Roche Production.

En 1940, face à l’enfoncement de Sedan et au désastre de Dunkerque, Pétain prône l’armistice en prétextant l’imminence d’un coup de force communiste.

22 :25 Plateau : BCRA : la fin de la légende noire ? (35’)

Invités : Sébastien Albertelli, Jean-Louis Crémieux-Brilhac .

23 : 05 Le monde en guerre : seule (52’)

Série documentaire (épisode 4/26) (1973).

Réalisation : Jeremy Isaacs. Production : Thames.

L’épisode sur le début de la bataille d’Angleterre de la série Le monde en guerre.

00 :00 Histoire de comprendre : juin 1940, les choix de Churchill (13’)

Série documentaire d’Alexandre Adler (1997).

Réalisation : Robert Mugnerot. Production : Roche Production.

De la capitulation française en juin 1940 à l’entrée des troupes allemandes en Union Soviétique en 1941, l’Angleterre se retrouve seule face à l’Allemagne.

00 :15 Plateau : De Gaulle et les Alliés (35’)

Invités : Olivier Wieviorka, Robert Franck.

00 :55 La guerre en couleurs : les images britanniques, les heures les plus sombres (49’)

Documentaire (épisode 1/3) (2002).

Production : TWI.

La Seconde Guerre mondiale du point de vue britannique, au travers d’archives en couleurs qui ont saisi les flammes du blitz, les navires torpillés sur l’Atlantique, les regards des jeunes engagés…

01 :50 Les grands ratés : Londres sous les bombes (22’)

Série documentaire (2000).

Production : Nugus Martin.

02 :15 Vues de la guerre (3x52’) -Inédit-

Episode 1 : Les hommes

Episode 2 : Les enfants

Episode 3 : Les femmes

Documentaire (2009).

Réalisation : David Parker. Production : BBC.

Regards croisés entre Angleterre et Allemagne, à partir de l’été 39 à travers des films amateurs et familiaux.

Vendredi 18 juin 2010

05 :50 Le monde en guerre : la chute de la France (52’)

Série documentaire (épisode 3/26) (1973).

Réalisation Jeremy Isaacs. Production : Thames.

06 :45 Les grands ratés : l’évacuation de Dunkerque (22’)

Série documentaire (2000).

Production : Nugus Martin.

07 :10 Carnets volés (52’)

Documentaire (2010).

Réalisation : Antoine Lassaigne. Production : BCI/Histoire/ECPAD.

08 :05 Plateau : chronique d’une défaite annoncée (35’)

Invités : Max Gallo, Eric Alary.

08 :45 Le monde en guerre : seule (52’)

Série documentaire (épisode 4/26) (1973).

Réalisation : Jeremy Isaacs. Production : Thames.

09 :40 La guerre en couleurs : les images britanniques, les heures les plus sombres (49’)

Documentaire (épisode 1/3) (2002).

Production : TWI.

10 :35 Histoire de comprendre : juin 1940, les choix de Churchill (13’)

Série documentaire (1997). D’Alexandre Adler.

Réalisation : Robert Mugnerot. Production : Roche Production.

10:50 Les enfants de la guerre (2x52’) -Inédit-

Episode 1 : Sous les bombes

Episode 2 : Tenir ou mourir

Documentaire (2009).

Réalisation : Martin Hubner, Gabriele Trost. Production : WDR

L’entrée en guerre, la drôle de guerre, la défense passive, la blitzkrieg, la bataille d’Angleterre, la défaite, l’économie de guerre, l’information, l’occupation, racontés par des témoins anglais, français, allemands, polonais, russes qui ont tous en commun d’avoir eu entre 5 et 10 ans en 1939.

12 :45 Plateau : l’appel du 18 juin (35’)

Invités : Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Olivier Wieviorka, François Broche.

13 :20 Les compagnons de la libération (52’)

Documentaire (2004).

Production : La générale de production/ECPAD.

14 :20 Histoire de comprendre : 1940, Pétain prend le pouvoir (13’)

Série documentaire (1997). D’Alexandre Adler.

Réalisation : Robert Mugnerot. Production : Roche Production.

14 :35 Un pilote dans l’histoire (52’) -Inédit-

Documentaire (2010).

Réalisation : Juliette Goudot. Production : OXB/Histoire/ECPAD

A travers le destin particulier de Jacques de Saint-Phalle, l’un des derniers pilotes survivants du groupe de chasse Normandie-Niemen, le film redonne voix à ces pilotes de légende.

15 :30 Plateau : Qui étaient les Français libres ? (35’)

Invités : Jean-François Muracciole, François Broche, Jean-Louis Crémieux-Brilhac.

16 :10 Des bris de vie (52’) -Inédit-

Documentaire (2010).

Réalisation : David Unger. Production : Cineteve/Histoire/France 3 IDF Centre.

Partant de lettres écrites à leur famille, le film retrace l’histoire de jeunes résistants alors qu’ils étaient internés à Fresnes, dans l’attente de leur exécution.

17 :05 De Gaulle et les siens (52’) -Inédit-

Documentaire (2010).

Réalisation : Daniel Costelle et Isabelle Clarke. Production : CC&C/Histoire/ ECPAD.

Réalisé par Daniel Costelle et Isabelle Clarke, les auteurs de la série Apocalypse, ce film dresse un portrait de la «France libre» grâce aux témoignages de ceux qui ont répondu à l’appel du 18juin ; et à un choix d’images d’archives exceptionnelles.

18 :00 Plateau : BCRA : la fin de la légende noire ? (35’)

Invités : Sébastien Albertelli, Jean-Louis Crémieux-Brilhac .

18 :40 Jean Moulin, lettre à un inconnu (52’)

Documentaire (2003).

Réalisation : William Karel. Production : Point du jour.

Entretien avec Daniel Cordier qui évoque le destin de Jean Moulin dont il fut le secrétaire jusqu’à son arrestation.

19 :35 Les sanglots longs (52’)

Documentaire (2004).

Réalisation : Rodolphe & Jacques Rutman. Production : 13 production/Arte.

Histoire de la résistance en Normandie de 1940 à 1944.

20 :35 Plateau : De Gaulle : la naissance d’une légende (52’)

Invités : Raphael Dargent, Jean-Luc Barré, Eric Branca, Eric Zemmour.

21 :40 De Gaulle ou l’éternel défi (2x52’)

Episode 1 / 6 : Le rebelle

Episode 2 / 6 : Orages atlantiques

Documentaire (1987).

Réalisation : Jean Lacouture et Jean Labib. Production : Kuiv/TF1.

Les deux premiers épisodes de la grande série documentaire de Jean Lacouture consacrée à De Gaulle.

23 :45 Plateau : l’appel du 18 juin (35’)

Invités : Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Olivier Wieviorka, François Broche.

00 :25 La guerre en couleurs : les images britanniques, le début de la fin (49’)

Documentaire (épisode 2/3) (2002).

Production : TWI.

01 :15 La guerre en couleurs : les images britanniques, les soldats inconnus (49’)

Documentaire (épisode 3/3) (2002).

Production : TWI.

02 :10 Des femmes dans la guerre (90’)

Documentaire (2006).

Réalisation : Patrick Jeudy. Production : Roche production.

8 mai 1945. Paris, Londres, Berlin, New York : quatre villes sortent de la guerre et dans chacune d’elles, une femme entrevoit le début d’une nouvelle ère : Madeleine la Française, Margaret, photographe américaine, Nancy l’Anglaise et Traudl, la dernière secrétaire d’Hitler.

03 :45 Plateau : De Gaulle et les Alliés (35’)

Invités : Olivier Wieviorka, Robert Franck.

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 22:20

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Il y a bien l'exposition "Sainte Russie" au Louvre ou les innombrables concerts   qui jalonnent l'année franco-russe mais il y a une initiative originale à laquelle vous ne pourrez pas échapper si vous voulez voir les relations franco-russes d'un autre oeil.

Cet oeil, c'est justement l'objectif des opérateurs du cinéma des armées qui déjà en 1916 captaient la liesse populaire qui entourait le débarquement du corps expéditionnaire russe dans le port de Marseille ou bien qui baladaient leurs lourds appareils dans les steppes sibériennes. Les mêmes, ou plutôt leurs fils spirituels, ont continué l'oeuvre de mémoire en immortalisant les pilotes du Normandie-Niémen.

Ce beau travail est à mettre au crédit de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense link dont vous pouvez lire le communiqué officiel :

L’ECPAD dans l’année France-Russie 2010

 

Cérémonie 9 mai / Moscou

 

 

 

Dossier spécial « L’année France-Russie » en ligne sur www.ecpad.fr :

Exposition photographique « Russie et Sibérie, 1919-1920 » et extraits de films inédits.

 

 

L’ECPAD participe activement à l’année France-Russie 2010. Gardien d’un fonds d’archives exceptionnel permettant d’éclairer l’histoire des relations bilatérales entre la France et la Russie, l’établissement mobilise ses équipes autour de plusieurs projets, en contact étroit avec l’ambassade de France en Russie.

S’inscrivant dans le cycle des manifestations culturelles de l’année franco-russe, les films produits seront projetés lors d’évènements en France et en Russie, et diffusés sur la chaîne russe TV Zvezda et sur la chaîne thématique Histoire.

L’ECPAD travaille également sur l’ensemble du projet avec le magazine Le courrier de Russie.

 

 Quatre grands projets sont mis en œuvre :

 

- Un documentaire de 52 minutes sur l’escadrille du Normandie Niémen, à travers l’aventure d’un de ses pilotes, co-produit par XBO Productions et la chaîne Histoire.

Le film Un pilote dans l’histoire, Jacques de Saint Phalle au Normandie-Niemen a été projeté dans les écoles du réseau Normandie Niemen en Russie le 5 mai, et sera diffusé le 10 mai sur TV Zvezda et le 14 juin sur la chaîne Histoire.

 

- Un documentaire de 52 minutes sur Les Français et les Russes pendant la première guerre mondiale, à travers des images d’archives exceptionnelles.

 

- Deux expositions photographiques : sur les soldats du corps expéditionnaire russe venus en France en 1916, et sur la vie quotidienne des troupes le long du transsibérien entre 1918 et 1920.

 

- Un dossier thématique « Russie et Sibérie, 1919-1920 » mis en ligne en février 2010, à travers des images exceptionnelles des Sections Photographiques et Cinématographiques de Armées (SPCA, ancêtre de l’ECPAD).

 

 

Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur link

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 11:21
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Et voilà! Parce que les Editions Albin Michel et Patrick Buisson ont "osé" sortir deux livres l'une sur la guerre d'Indochine et l'autre sur la guerre d'Algérie, une attaque en règle vient de trouver écho dans les colonnes du journal le Monde.fr . Si les auteurs, et on s'en félicite, ne trouvent rien à redire à l'album Indochine, il n'en est pas de même pour l'album Algérie.
Monument de mauvaise foi, l'article est particulèrement audacieux dans la mesure où ses signataires ne déguisent même pas leur envie de nuire  directement à l'auteur sur un terrain que lui contestent ses ennemis à savoir la véracité historique. Sans oublier la morale fusitigeante qui consiste à prendre pour cible Hubert Falco,SEDAC et maire de Toulon. Quand on sait que c'est la section deToulon de la lIgue des droits de l'Homme qui a initié la polémique, on se dit  que l'on tombe malheureusement en plein bourbier clientéliste et c'est dommage pour la mémoire des combattants d'Algérie de tous bords.
L'article du Monde ici http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/22/l-algerie-que-revait-l-armee-francaise-par-gilbert-meynier_1283912_3232.html

Au moment où l'on relit la geste indochinoise avec d'autres yeux, il semble que le politiquement correct dresse encore un mur infranchissable sur la guerre d'Algérie.
Enfin, pour ceux que "l'horrible" travail photographique des reporters du service cinéma en Indochie et en Algérie n'effraie pas, le livre est disponible (en promotion) ici : http://boutique.ecpad.fr/product-1-91-la-guerre-d-algerie.html 
On pourra également relire avec intérêt l'ouvrage de Michel Déon Les poneys sauvages, Prix Interallié en 1970, qui est sans doute l'une des oeuvres littéraires les plsu fortes nées du conflit algérien.

Le général Maurice Faivre a fait de ses reflexions au journal le Monde.fr que vous pouvez lire ci-après :
Mercredi 23 Décembre 2009, 15h41

Note historique.
Dans le Monde du 22 décembre, Gilbert Meynier publie une  critique de l'album de Patrick Buisson : la guerre d'Algérie.
Le titre de son article :" L'Algérie que rêvait l'armée française", est excellent.
Les très belles photos de l'ECPA, reproduites dans l'album de Buisson, rappelleront en effet de bons souvenirs
à ceux qui ont cru à la pacification et à la naissance d'une Algérie nouvelle.

Il semble que Meynier n'a pas lu l'avertissement  dans lequel Buisson prévient qu'il ne traitera pas des horreurs de la guerre, mais qu'il évoquera le courage des soldats et leur dévouement envers la population. Dont acte !
Cet ouvrage n'est donc pas un nouvel historique de la guerre d'Algérie... beaucoup ont cette prétention !
mais c'est un ouvrage centré sur les aspects positifs de l'action de l'armée (attestés entre autres par le général Ely, Michel Debré et Maurice Patin).
Les aspects négatifs sont donc passés sous silence, contrairement aux errements des adeptes de la repentance
et des porteurs de valises qui ne retiennent que ceux-là. (c'est aussi le cas des vétérans du FLN que connaît bien G.Meynier).

Il faut aller à la conclusion pour trouver un jugement historique de Buisson, qui reconnaît que la pacification a été un échec.
"Cette troisième voie n'a pas su trouver sa place", sans doute parce que les politique ne l'ont pas voulu.
C'est ce que dit Michel Déon dans la préface : "l'armée, creuset de la nation et son meilleur ciment,
porte seule le poids des erreurs des politiques". On rejoint ainsi le débat sur l'identité de la nation.
Buisson souligne in fine que les Américains s'inspirent des méthodes de contre-insurrection mises en oeuvre sur le terrain algérien.
Positif, négatif ?

P.S. Ne connaissant pas Patrick Buisson, je ne suis pas sous influence.
Copie adressée au Monde.

Général (2S) Maurice Faivre, membre de l'Académie des sciences d'outremer et de la Commission française d'histoire militaire.

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 11:07
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Je vous livre cet article du Général (2S) Dominique Delort président de la Saint - Cyrienne qui a le mérite de placer le débat, là où il doit être : dans un espace de connaissance mutuelle. Mais même si cet  article  a été refusé par un grand quotiden  que l'on oblige généralement pas, il pose clairement les questions qui entourent le dogme de l'engagement, servi ici par une expérience personnelle indéniable.
Pour en savoir plus sur le sacrifice, je vous laisse également découvrir le livre coédité par l'ECPAD et le CNRS :

http://boutique.ecpad.fr/product-3-86-le-sacrifice-du-soldat.html


Paris, le 23 décembre

Avertissement aux lecteurs :
Cet article, qui s’adresse à des personnes connaissant mal les armées et le métier des armes, a été proposé, sans suite,  à un grand quotidien. Je souhaite vous le faire connaître et vous pouvez le diffuser si vous le souhaitez.

Par ailleurs, je profite de ce courrier pour vous adresser mes meilleurs vœux pour 2010 et vous remercier des encouragements que j’ai pu recevoir cette année. 

Général de corps d'armée (2S) Dominique Delort
Promotion Lt-colonel Brunet de Sairigné (67-69)

 

                                                   *

Oui, je reconnais 

Comme les Français le savent, une plainte contre X a été déposée pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui » à la demande de proches de soldats tués le 18 août 2008, lors d’un combat entre deux sections françaises renforcées d’une unité afghane et des talibans dans la région d’Uzbin en Afghanistan. 

C’est avec beaucoup d’attention que les militaires suivent cette affaire qui a toute son importance dans le contexte actuel. De jeunes officiers m’ont demandé de donner mon point de vue, celui d’un officier qui n’est plus en activité certes mais qui pour eux doit donner son avis, sa vérité, pour éclairer un débat dont les tenants paraissent oubliés par beaucoup.

Oui,  moi aussi, je le reconnais, j’ai mis en danger la vie d’autrui dans les combats auxquels j’ai participé dans des opérations
en Afrique et au Proche-Orient et à un niveau différent dans les Balkans. J’ai mis en danger mes hommes comme mes cadres et parfois la population présente dans certaines zones de combat.

J’ai toujours su que ce serait le cas lors des engagements armés et ceci comme tous les officiers, les sous-officiers et la plupart des soldats. Le propre du combat c’est qu’il oppose brutalement des adversaires déterminés à s’imposer par la force dans un affrontement où la mort est là car le « feu tue » et tue encore.  Cette mort voulue de façon « délibérée » par l’ennemi, l’adversaire, le terroriste avec des moyens que la société réprouve plus encore, est d’une nature différente de celle trouvée dans un accident quel qu’il soit. Chacun le sent bien, encore ne faut-il pas l’oublier.

Ces engagements se situent toujours pour accomplir des missions, in fine, La Mission que fixent le chef des armées, le Président élu des Français, qui décide pour le bien de la France et la protection des Français.

Que faire alors ? Comme toujours les réponses sont différentes et complémentaires.

Il y a l’entraînement, l’entraînement aux armes de tous types, aux tactiques particulières. De là découlent des éléments majeurs, la discipline du feu, la cohésion des unités et la maîtrise de la force indispensables pour respecter, dans le cadre des lois et des règlements, les règles d’engagement validées par le politique. Nos hommes suivent un entraînement spécifique de plus de 6 mois avant de partir en Afghanistan.

Est-ce suffisant ? Non, l’équipement complète d’une part la protection et d’autre part la puissance que l’on peut donner à chaque combattant, quelle que soit sa fonction. Les plus hautes autorités militaires passent leur temps à essayer d’obtenir ce qui serait nécessaire et les hommes, sur le terrain, ont toujours rêvé avoir mieux et régulièrement leurs capacités s’accroissent, celles de l’adversaire font souvent de même. C’est une règle immuable depuis la lutte entre le javelot et le bouclier. Je suis convaincu que la liberté d’action du politique, lorsqu’il veut agir dans le monde, est toujours dépendante de ce qu’il a consenti comme efforts pour l’armée de son pays.

Le troisième point est la formation des cadres officiers et sous-officiers. La France n’a pas de retard dans ce domaine et pour le moment elle a la chance d’avoir des hommes et des femmes de qualité, volontaires pour accepter des responsabilités y compris au combat où il faut autorité, courage et compétence.

Au combat l’adversaire est là
, lui aussi plus ou moins expérimenté et armé mais déterminé. A cela s’ajoutent les circonstances, les aléas, la chance, oui la chance ou la malchance. A haut niveau on parlerait de l’art de la guerre plutôt que de science, au ras du sol, sous les balles, c’est plus difficile à définir, sans doute une alchimie entre volonté, cohésion, savoir faire, courage et dévouement.

Oui, je reconnais la mise en danger délibérée de mes hommes dans les combats où j’ai commandé et aussi la souffrance ressentie lors de la mort au combat de soldats ou d’innocents. Avec tous ceux qui ont connu l’épreuve du feu, la sanction du feu, je crois pouvoir affirmer que cela reste gravé à vie dans la mémoire. Les Français le savent bien pour avoir côtoyé les anciens combattants des grandes guerres mais aussi d’Indochine et d’Algérie. Les « jeunes » anciens combattants sont comparables.

Oui, je suis solidaire de tous les cadres, comme de tous les soldats, qui connaissent le combat.
Il n’est pas toujours facile d’expliquer, lucidement, complètement et clairement, pourquoi on a gagné ou pourquoi ce ne fut pas le cas. C’est peut-être le cas pour cette embuscade. Ce soir-là les talibans ont eu l’impression d’avoir gagné et pourtant à l’heure actuelle ils ont été refoulés de la vallée par nos soldats et, espérons-le, les forces légales pourront s’y implanter définitivement.

Peut-on imaginer, devant un tribunal, reconstituer les conditions du combat avec « toutes » les parties engagées ? C’est-à-dire, bien évidemment, avec aussi les talibans et ceci afin d’être « équitable » ? ! C’est absurde, on le voit bien !

Oui, nos soldats, comme les sous-officiers et les officiers, sont mis en danger, pour remplir les missions de notre pays, ils le font parce qu’ils ont choisi de servir, comme leurs cadres, avec une abnégation et une générosité qui méritent le respect et votre confiance.

Général de corps d’armée (2s) Dominique Delort
Président de la Saint-Cyrienne, association des élèves et anciens élèves de l’ESM de Saint-Cyr



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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 17:11
7 jours à Bucareest: les secrets d'une révolution - Le Figaro
La révolution roumaine revue par Marcela Feraru, journaliste présente dans les rues de la capitale en décembre 1989.
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 14:56
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Une fois encore, c'est la salle byzantine de la résidence de l'ambasadeur de Roumanie, Teodor Baconschi, qui a servi de cadre (magnifique) à la projection d'un film sur la Révolution Roumaine. Comme nous l'avions déjà évoqué ici, ce film retrace la mission des sapeurs-pompiers de Paris à Bucarest du 23 au 30 décembre 1989.
L'événement a attiré plus de 180 personnes, qui ont pu découvrir (et commenter) le documentaire en avant-première car il sera diffusé le 22 décembre à 23h00 sur TVR 1.
La soirée a été marquée par l'intevention très remarquée et pleine de pertinence du professeur Adrian Cioroianu, ancien ministre des affaires étrangères sur le thème de "Roumanie, 20 ans après : les vices et les vertus de la normalité sociale ainsi que par la remise d'un diplôme honorifique de "Grand Témoin de la Révoution Roumaine" aux pompiers de Paris qui étaient les "héros" du film aux côtés des journalistes Jérôme Cathala et Bernard de la Villardière.
A noter la petite surprise à laquelle ont ont droit les invités, à savoir des "colinde"  chantées par les enfants d'une chorale roumaine venue de Cluj-Napoca et qui se nomment eux-mêmes "Graines de star".DSC 0042
Les témoins du film, de gauche à droite  le colonel Hascoët (2°), l'adjudant-chef Courcelle (4°) et le médecin général Julien (6°). Au troisième rang, le sapeur Martin

Equipe film
L'équipe du film, en compagnie de Teodor Baconschi et de Maria Ibram (de gauche à droite) : Marcela Feraru (réalisatrice), Sébastien Mittault (compositeur de la musique originale), Jean-Marc Méa (effets spéciaux), Astrid Figaro et Aurélie Auzas (conformation-étalonnage), Claude Mounier (montage), Eric Deroo (réalisateur) et Isabelle Gougenheim, directeur de l'ECPAD. Un grand merci à l'équipe de la TVR qui nous a permis de réduire les délais (Mihai Murgu, Claudia Nedelcu et Irina Negraru).

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Le professeur Adrian Cioroianu, auteur d'une très belle entrée en matière avant la projection du film.DSC_0041.JPG
Madame Isabelle Gougenheim lors de son intervention qui précise les missions de l'ECPAD en matière de conservation et de production audiovisuelle au sein du ministère de la Défense.
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 20:36
C'est sous ce titre que Bruno Besson signe un bel article dans La Nouvelle République. Il nous rappelle les grandes dates de la Révolution roumaine et ses interrogations.
Au rayon livres il cite les ouvrages de Radu Portocala "Autopsie d'un coup d'état roumain" Calman-Lévy 1990 et le livre de Marcela Feraru "22 décembre 1989, la Révolution roumaine" Esprit du Livre - ECPAD.

Lire l' article sur http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=IG&num=1482824
Retrouver le livre sur http://boutique.ecpad.fr et http://www.espritdulivre-editions.com/epages/148238.sf
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 10:02
Et voilà ! Après quatre mois de travail, nous sommes prêts à vous faire partager nos secrets de la révolution roumaine.
C'est en réalisant "Que faisiez-vous en 1989?"  (http://videos.lefigaro.fr/video/iLyROoafIcd8.html) que Marcela Feraru-Messager a visonné dans les archives de l'ECPAD www.ecpad.fr des images d'une mission passée pratiquement inaperçue au moment de la Révolution roumaine, celle de la Brigade des Sapeurs pompiers de Paris.
A partir du 23 décembre et pendant 7 jours, les secouristes français vont accompagner le tout jeune secrétaire d'état à l'action humanitaire Bernard Kouchner à Bucarest. Dans le même voyage, 70 journalistes dont certains comme Bernard de la Villardière et Jérôme Cathala témoignent dans le film.
En compagnie du co-réalisteur du film, Eric Deroo, Marcela Feraru-Messager a pu interviewer les principaux acteurs roumains de la révolution et plusieurs des pompiers de Paris qui ont bien voulu faire partager leurs souvenirs et quelques révélations!
De ces interviews est né un livre "22 décembre 1989, la Révolution roumaine" disponible sur http://boutique.ecpad.fr
et coédité avec  L'esprit du Livre Editions http://www.espritdulivre-editions.com
Rendez-vous donc le 18 décembre à 19h45 à l'ambassade de Roumanie pour une soirée au cours de laquelle les témoins français qui interviennent dans le film recevront un diplôme de "Grand Témoin de la Révolution Roumaine remis par Teodor Baconschi, l'ambassadeur de Ropumanie en France et seront présentés le livre et le film.

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