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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 12:32

Le premier hors-série du magazine Légion étrangère, histoire, patrimoine et traditions vient de paraître sous la plume de Jean Balazuc, polytechnicien, président de l'Union des Anciens Combattants de EDF-GDFet président délégué de la fédération André Maginot; Né à Birtmandreïs, dans le département d'Alger, il a participé à la guerre d'Algérie comme chef de section au 1/7° RAAC puis au 3° RPC. Avec ce travail chronologique, il livre une somme importante d'événements qui permettent de mieux comprendre le conflit algérien. L'intégralité des droits d'auteur est reversée à l'Entraide Légionnaire. Disponible en kiosque à partir du 24 août. 

 

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Editorial par Jean-Luc Messager 

À Sidi-Bel-Abbès, son sanctuaire, non loin du Musée du Souvenir où sont rassemblées les reliques recueillies sur mille champs de bataille, quatre guerriers en armes montent jour et nuit une garde inlassable. Ces quatre légionnaires veillent autour du monument élevé à la mémoire de tous leurs camarades morts au combat, de tous ceux qui, fidèles à une discipline librement consentie et dans le respect de la parole donnée, sont devenus « fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé ». Ainsi s’exprimait le Maréchal Juin, le 15 novembre 1957 en préfaçant la deuxième édition du Livre d’Or de la Légion étrangère.

 

Oui, l’Algérie fut le berceau de la Légion étrangère après que cinq bataillons furent envoyés à Alger, Bône et Oran dès la fin de 1831. Peu à peu, cette terre de conquête deviendra d’élection avec Sidi-Bel-Abbès comme épicentre, les légionnaires forgeant avec leur sueur et leur sang, un ailleurs lointain qui deviendra leur. 

Au rythme de l’Histoire, ils y viendront, reviendront et finiront par en partir un jour sombre de septembre 1962 quand les dépouilles de général Rollet, du prince Aage de Danemark et du légionnaire Zimmerman, dernier tué à l’ennemi, s’en iront reposer en terre provençale.

Des képis blancs, épars entre Mers-El-Kébir et les sables sahariens, prolongeront la présence légionnaire en Algérie jusqu’en 1968. En quittant l’Algérie, la Légion est revenue de loin. Cette terre qui l’avait vue naître, qu’elle avait contribué à conquérir, qu’elle avait farouchement aimée a failli être son tombeau.

La Légion est repartie.

À l’aventure et au combat.

Elle s’est forgée un autre ailleurs, mais toujours sous la garde de ses quatre légionnaires qui veillent jalousement sur leurs innombrables camarades, debout pour l’éternité.

JB 4

L'auteur Jean Balazuc 

 

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 11:04

Notre Nation est-elle reconnaissante envers ses soldats et particulièrement les étrangers qui servent dans notre Armée? Bien que la chose militaire ait été absente du débat public lors des dernières présidentielles, il faut noter qu'un événement important s'est déroulé dans les jardins du Luxembourg le 13 juillet dernier.

Depuis le 13 juillet 2005, à l'initiative du monde associatif légionnaire, d'Atouts Légion et avec l'appui du Sénat, et de l'un de ses plus actifs représentants le sénateur Jean-François Picheral, la Légion étrangère célèbre "son" 14 juillet un jour avant par une prise d'armes dans les jardins qui entourent la représentation nationale.

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Ce qui était au départ l'expression d'une légitime fierté avec la remise des premiers décrets de naturalisation "Par le sang versé", est devenu, au fil du temps, un rendez-vous incontournable où se pressent amis de la Légion étrangère, membres de la société civile et légionnaires dans une ambiance totalement apolitique qui, c'est la preuve, survit aux alternances. 

Pour la première fois cette année, les Parisiens, invités ou promeneurs, ont pu assister à la remise de képis blancs d'une section de jeunes légionnaires ayant terminé leur instruction de base. De l'émotion des deux côtés au moment où le premier d'entre-eux a récité le code d'honneur face au Palais du luxembourg. Une émotion également présente quand le Président Bel a remis lui, même quelques minutes plus tard, deux décrets de naturalisation à des légionnaires blessés en Afghanistan.


Depuis la diffusion du film "Français par le sang versé, histoire d'une loi"link, et le débat qui a suivi sur Public Sénat, on en sait un peu plus sur le devenir de ces Etrangers et de leurs illustres prédecesseurs. Tous ne sont pas des Blaise Cendrars ou des Riccioto Canudo mais ils ont en commun la réalité de leur engagement. 

Dans la foule des anonymes, on a entendu "chapeau bas, messieurs" mais c'était en anglais. Pourtant nous, Français, devrions être fiers d'eux. Et suivre l'exemple du Sénat: leur offrir le visage d'une Nation reconnaissante.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 21:26

 

Depuis 1831, des étrangers forment au sein des forces armées françaises une unité d'élite: les légionnaires. Ils se sont battus sur tous les champs de bataille. Plus de quarante mille morts.Une centaine de milliers de blessés...A travers l'histoire de cet engagé volontaire polonais, Mariusz Nowakowski qui, après avoir été gravement touché sur l'éaroport de Sarajevo en 1993, déclarait au ministre de la Défense François Léotard : "Je ne veux ni argent, ni décoration. Simplement être français", ce documentaire, Français par le sang versé, réalisé par Marcela Feraru, rappelle cet autre combat mené au cours des années 1990 pour qu'enfin soent reconnus comme fils de la Patrie ceux qui avaient donné leur sang pour les armes de la France. Un incroyable combat legislatif. Des années à batailler contre la garde des sceaux d'alors, Elisabeth Guigou. Comme si le courage, les médailles et les cicatrices de ces hommes ne pesaient rien...Valeurs actuelles avait porté le débat sur la place publique et finalement contribué à ce que l'Assemblée vote la loi à l'unanimité. ce que rappelle ce DVD link qui revient sur cette bataille politique avec des images inédites et exceptionnelles servies par un commentaire intelligent et souvent poignant.

Marc Charuel - Valeurs Actuelles link

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 23:14
"Harkis, venez à la France, elle ne vous trahira pas!"2012ECPA088A001_033.jpg 

« S’agissant des harkis (…), il n’est pas tolérable que cette communauté soit marquée à jamais d’un stigmate de honte et que sa tragique histoire reste comme ensevelie, ignorée de la majorité des Français. (…). Et il est nécessaire d’affiner leur histoire, pendant et depuis la guerre d’Algérie (… et d’en finir avec les simplifications grossières de la doxa du FLN et de la nôtre*, qui n’a pas contribué à la recherche et à l’établissement de la vérité ».

Ces affirmations fortes et ce mea culpa courageux (dont l’identité de l’auteur* surprendra sans doute nos lecteurs) auraient pu servir d’objectif et de fil conducteur aux auteurs de ce passionnant et poignant documentaire sur ce pan de notre histoire que Maurice Allais, (prix Nobel d’Économie et partisan de l’indépendance de l’Algérie !) a pu qualifier de « décision barbare qui restera comme un opprobre ineffaçable pour notre pays… un crime contre l’humanité ».

Les Harkis, ou l’abandon enfin avoué… 50 ans après ! Il aura donc en effet fallu un demi-siècle pour que les mensonges soient reconnus et que l’on réalise l’ampleur et la portée du crime qui a été commis, parla France, à l’encontre des 265 000 musulmans pro-français abandonnés en 1962, après avoir pourtant servi dans les différentes unités de l’armée française, ou encadrées par elle, pendant la guerre d’Algérie, soit 20 000 militaires de carrière, 40 000 militaires du contingent, 58 000 harkis, 20 000 moghaznis, 15 000 membres des GMPR (Groupes mobiles de protection rurale), 60 000 membres de groupes civils d’autodéfense, et 50 000 élus, fonctionnaires et anciens combattants.

Ce document saisissant, réalisé par Marcela Feraru (auteur et journaliste, ancienne correspondante de la télévision nationale roumaine à Paris) rétablit enfin, avec impartialité la vérité sur le courage des uns, la lâcheté des autres, et l’incroyable désinformation (à l’exception de trop rares médias, eux-mêmes passés sous silence ou « stigmatisés » comme l’on dit aujourd’hui…) dont  le sort  des « harkis » et de leurs enfants a fait l’objet.

Après de longues années d’isolement et de deuil, leurs descendants ont peu à peu réussi à prendre leur place au sein de la société française. Restait encore toutefois à leur rendre leur fierté en réhabilitant les engagements de leurs pères, et à faire connaître aux Français d’aujourd’hui ce qu’ils doivent d’estime et de reconnaissance à ceux qui ont combattu aux côtés dela Francepour un noble idéal : une Algérie nouvelle, fraternelle et en paix.

Marcela Feraru fait donc témoigner ici de nombreux harkis (et plusieurs des officiers français qui les ont commandés, puis aidés – contre leur hiérarchie et le gouvernement d’alors…, à se réfugier en France) en inscrivant leurs récits dans une relation très complète, en images, de la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962.

Précisément depuis ses débuts quand, le 1er mars 1954, furent assassinés le caïd Ben Hadj Sadok et le jeune instituteur Guy Monnerot (venu de la métropole avec son épouse pour instruire les enfants dubled), jusqu’au bain de sang qui a suivi la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962, entraînant le massacre de plusieurs dizaines de milliers de musulmans pro-français (on estime que 80 000 harkis et membres de leurs familles ont été tués ou ont disparu), les harkis étant alors désignés à la vindicte, systématiquement pourchassés et tués dans des conditions parfois indescriptibles, leurs familles assassinés, leurs femmes et leurs filles livrées aux djounouds.

Et l’on est encore saisi, en 2011 !, en regardant ce documentaire, par l’effroyable gâchis résultant des décisions criminelles prises par de Gaulle et son « quarteron de ministres parisiens », qui, parce qu’ils ne les ont pas protégés, alors qu’ils en avaient le temps, les moyens… et le devoir, ont plongé ceux de nos compatriotes qui y ont survécu dans le désespoir et un juste ressentiment. Eux qui avaient cru aux promesses dela France, leur patrie.

* Claude Lanzmann, directeur de la revue Les Temps Modernes, dans l’éditorial qu’il écrit pour son numéro 666 (nov-déc 2011), intitulé Harkis 1962-2012 – Les mythes et les faits. (315 pages au format 13,5 x21,5 cm. 19,50€. ISBN 9782070136469). Au travers nombreux de témoignages de harkis, complétés d’articles d’historiens français et algériens, on comprend mieux les épreuves, les vexations et les trahisons dont furent victimes les harkis et leurs familles, en Algérie et en France.

Article paru dans les cahiers de Xénophon 

http://www.epee.fr

  • Harkis, histoire d’un abandon, documentaire réalisé par Marcela Feraru, co-produit par Le Secours de France* et l’ECPAD**. DVD simple – 16/9 – couleur – dolby digital. EAN 3760173360697.

http://www.secoursdefrance.com/ – Tél. : 01 46 37 55 13

** http://boutique.ecpad.fr/home.html – Tél.: 01 49 60 52 11

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 23:42

"Harkis, histoire d'un abandon" : le 1er juin à 22h40 Inédit
Documentaire (90mn) (2011). Réalisation : Marcela FERARU. Production : ECPAD, Histoire et le Secours de France.

Je veux savoir qui je suis, je veux savoir d'où je viens. Karima Chalaal est fille de harki, mais son père ne lui a jamais expliqué ce que cela signifiait vraiment. Alors, elle a demandé à des historiens, des officiers de l'armée française ayant servi en Algérie, d'anciens harkis et d'autres enfants de harkis de l'éclairer. Grâce à des images d'archives commentées par Jean Piat et des témoignages clairs et émouvants, ce documentaire dit tout sur le drame vécu par ces 200 000 musulmans qui avaient choisi la France contre le FLN. Malgré les promesses de leurs cadres, ils furent abandonnés par De Gaulle après les accords d'Evian en mars1962. Les moins chanceux, qui restèrent sur le sol algérien, furent torturés, ébouillantés, violés, émasculés; les autres, grâce à quelques officiers courageux, purent gagner la France, qui les parqua dans des camps de fortune, sous des tentes en toile à Rivesaltes ou Saint-Maurice ...

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 11:14
Bien loin de la vision partisane, pleurnicharde et surtout dogmatique des chaînes de télévision du service public, Histoire propose, à partir du 27 mai ici, un cycle complet sur la guerre d’Algérie à découvrir sur www.histoire.fr
Dans un souci d’éclairer cette période, les responsables de la programmation de la chaîne ont choisi d’emprunter des chemins volontairement inhabituels tout en couvrant l’ensemble du « périmètre » et  en donnant la parole à tous les acteurs du conflit. Il en ressort une offre dense de 18 documentaires dont on reverra certains avec grand plaisir comme « Filmer la Guerre d’Algérie » de Cédric Condom (Kilahom Productions). 18 documentaires, qui pour la plupart ont fait appel aux images d’archives de l’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense www.ecpad.fr sont programmés dont 6 inédits.
  
"Harkis, histoire d'un abandon" : le 1er juin à 22h35
Documentaire (90mn) (2011). Réalisation : Marcela FERARU. Production : ECPAD, Histoire et le Secours de France. www.secoursdefrance.fr           
Je veux savoir qui je suis, je veux savoir d'où je viens. Karima Chalaal est fille de harki, mais son père ne lui a jamais expliqué ce que cela signifiait vraiment. Alors, elle a demandé à des historiens, des officiers de l'armée française ayant servi en Algérie, d'anciens harkis et d'autres enfants de harkis de l'éclairer. Grâce à des images d'archives commentées par Jean Piat et des témoignages clairs et émouvants, ce documentaire dit tout sur le drame vécu par ces 200 000 musulmans qui avaient choisi la France contre le FLN. Malgré les promesses de leurs cadres, ils furent abandonnés par De Gaulle après les accords d'Evian en mars1962. Les moins chanceux, qui restèrent sur le sol algérien, furent torturés, ébouillantés, violés, émasculés; les autres, grâce à quelques officiers courageux, purent gagner la France, qui les parqua dans des camps de fortune, sous des tentes en toile à Rivesaltes ou Saint-Maurice ...
"Algérie, mémoires meurtries" : le 1er juin à 20h35
Documentaire (100mn) (2011). Réalisation : Eric BEAUDUCEL. Production : ECPAD et UNC www.unc.fr 
                                                                                                                                                         Mieux faire comprendre les racines et le déroulement du conflit algérien à travers les témoignages de ceux qui ont vécu la guerre. Illustré par de très nombreuses archives inédites, il donne la parole à plus d'une vingtaine de témoins des événements algériens : politiques, journaliste, ancien du FLN, harkis, pieds-noirs, rappelés ou militaires de carrière, instituteur ou infirmière. Un travail de mémoire essentiel qui doit beaucoup à la volonté de l'Union nationale des combattants de porter une parole apaisée comme un pont au-dessus des deux pays et qui souligne la nécessité d'un dialogue au-delà des souffrances. Avec la participation exceptionnelle de Michel Rocard et Jean-Pierre Chevènement.
"Algérie, nos années pieds rouges" : le 30 mai à 22h20
Documentaire (France) (52mn) (2011). Réalisation : Cédric CONDOM. Production : Kilaohm Productions www.kilaohm.com
  
Durant  l'été 1962, des milliers de Français traversent la Méditerranée en sens inverse des pieds noirs pour venir s'installer en l'Algérie. Ils veulent aider le pays à se reconstruire ! On les appellent les pieds-rouges, sorte de pieds-noirs à l'envers, drôle d'oiseaux migrateurs, ramant à contre-courant d'une opinion française qui veut oublier 130 ans de colonisation et 7 années de guerre. Ils arrivent par milliers participer à la mise en place de la nouvelle administration comme instituteurs, infirmières, médecins... Ils racontent les rêves de l'Indépendance, l'euphorie des lendemains qui chantent. L'allégresse sera de courte durée. Le coup d'état de 1965 marque la fin de cette parenthèse enchantée. L'Algérie va subitement se débarrasser de ces socialistes en peau de lapin comme les appelait Boumediene. Certains connaîtront la prison, d'autres la torture... Bientôt ils seront contraints de quitter le pays, en y laissant leurs illusions ...
"Les disparus, histoire d'un silence d'Etat" : le 30 mai à 20h50
Documentaire (France) (70mn) (2012). Réalisation : Claire FEINSTEIN. Production :Treize au sud et Histoire.                                                                                                                                                                Ce film est une enquête documentaire sur la question de ceux que l'on appelle « Les Disparus », ces Européens d'Algérie et Harkis enlevés à partir de 1955 et surtout durant les derniers jours de la présence française en Algérie, en 1962. Cinquante ans après, des archives de l'Armée, du Ministère des Affaires étrangères et du Secrétariat général de l'Elysée, classées jusque là « secret confidentiel », viennent enfin d'être ouvertes. Confrontées aux témoignages d'anciens disparus et de familles de disparus, aux recherches d'historiens, ces archives permettent de lever le voile sur un pan méconnu de l'Histoire de France en Algérie. Celle d'une histoire cachée par les gouvernements successifs des deux pays qui ont minimisé les faits pour ne pas "rallumer" la guerre.
"L'OAS raconte l'OAS" : le 29 mai à 20h35                                                                                    Documentaire (France) (52mn) (2010). Réalisation : Nicolas COTTO. Production : Les films du Bouloi.
1961. Les « opérations de maintien de l'ordre » durent maintenant depuis sept ans dans les trois départements d'Algérie. Métropolitains, Français d'Algérie, supplétifs, 24 600 militaires français ont déjà perdu la vie pour défendre le territoire de la République et le million d'Européens qui y sont installés depuis cent trente années. Alors même que la victoire sur le terrain semble acquise et qu'il n'a cessé de tenir le discours contraire jusqu'ici, il apparaît dorénavant clairement que le général de Gaulle va donner son indépendance à l'Algérie. Au regard de ce qu'ils considèrent comme une trahison, quatre généraux parmi les plus décorés de l'armée française, Challe, Jouhaud, Zeller, Salan, basés à Alger, entrent en dissidence et entraînent une partie de l'armée avec eux. Bientôt ils unissent leurs forces à celles des commandos civils dispersés qui, depuis 1956, pratiquent le contre-terrorisme : l'Organisation Armée Secrète est née. Ces hommes viennent de toutes les résistances armées qu'a déjà connu le XXe siècle : il y a parmi eux certes des hommes issus des milieux nationalistes, mais aussi et avant tout des vétérans des campagnes de France et d'Italie, d'anciens syndicalistes, brigadistes, déportés, Résistants ...
 
"De Gaulle et l'armée" : le 27 mai à 20h35
Série documentaire (France) (2 x 52mn) (2011). Réalisation : Eric DEROO. Production : INA, ECPAD et Histoire. Avec le soutien de la DMPA. http://www.defense.gouv.fr/site-memoire-et-patrimoine
Les rapports complexes entre de Gaulle et l'armée française : un militaire atypique soutenu par Pétain, puis rebelle (1940) qui devra affronter le putsch des généraux pendant la guerre d'Algérie. La première partie s'achèvera avec le départ de De Gaulle de la présidence du Conseil en janvier 1946. La seconde, au-delà de la « traversée du désert » sous la IVème République s'attachera à la fin de la guerre d'Algérie.
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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 21:48

Ce nom inconnu devait marquer le tournant de la guerre. En ce milieu de l'année 1942, il allait être murmuré par les millions de Français courbés sous le joug ennemi. C'était, perçue par eux, l'annonce de la délivrance future. C'était pour le monde entier le signe de la reprise du combat par les soldats français, légionnaires, marsouins de la France d’Outre-Mer, aviateurs et marins.

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Un terrain particulier et une guerre particulière

Les combats de cette partie de l’ Afrique entre  1941 et 1942 sont essentiellement des combat sde rencontre, avec un mouvement permanent.

Les adversaires sont sans cesse en mouvement, tantôt d'Ouest en Est, tantôt d'Est en Ouest. Cette guerre du désert présentait un caractère bien spécial: aucun civil à massacrer, pas de villes à détruire, pas même de sites naturels à saccager, l'obus déplace du sable que le vent regroupe vite. Les soldats sont seuls à s'affronter, et la manœuvre est plus fréquente que le choc brutal ; c'est l'art de la guerre dans toute sa définition.

L'ennemi est d'abord le sable. Poussé  par le vent, il s'insinue partout. Sous l'action de ce frottement perpétuel, les voitures métalliques se transforment en condensateurs et si on touche une carrosserie, on reçoit mie forte décharge électrique. Pour limiter le danger d'incendie des citernes d'essence, on imagine de laisser traîner des chaînes sur le sol pour faire « prise de terre ».

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Atteindre le Caire au plus vite

Pour les Allemands et les Italiens, les  opérations de l'été de 1942 devront être menées de façon à atteindre le Caire au plus vite puis le canal de Suez et remonter au Nord pour que se referme la tenaille, en rejoignant les troupes allemandes du Caucase.

Au début de l'année, Rommel a entrepris une nouvelle offensive pour parer au danger que court Tripoli. A ce moment, les Anglais se réorganisent. S'appuyant sur les hauteurs coupant le littoral, à El Gazala, le général Auchinleck crée une ligne de défense de 80 kilomètres, truffée de champs de mines. A la pointe extrême Sud, là où le désert devient trop mouvant pour permettre aux chars de le traverser, le dernier point fortifié est Bir‑Hakeim.

Pour prendre Tobrouk, puis foncer sur l'Egypte, Rommel doit franchir cette ligne. Le 27 Mai 1942, il lance ses divisions, en même temps. sur El Gazala au Nord et sur Bir‑Hakeim au Sud. espérant par cette dernière manœuvre tourner l'Armée Britannique. Ses calculs sont déjoués. Déjà, peu de temps avant, les Allemands s'étaient mesurés avec les Français de la 1" Brigade; les radios de Berlin et de Rome ont alors claironné: « Nous, allons en finir et exterminer ces Français qui prétendent encore être des combattants ».

 

Une résistance de 14 jours !

Pendant quatorze jours et quatorze nuits, les 3.600 hommes du général Koenig résistent dans le camp retran‑ché qu'ils ont créé sur 7 kilomètres de périphérie. Bloquant l'Afrika Korps et ses alliés italiens, ils retardent assez l'offensive allemande pour donner le temps à l'Armée Anglaise de terminer son regroupement, et ils sauvent l'Egypte.

Les hommes de Bir Hakheim représentent tout l’Empire français : il y a des   Nord‑Africains d'Algérie, de la Tunisie et du Maroc; des Pondichériens, des Libanais et des Syriens; des volontaires de la Nouvelle‑Calédonie et de Tahiti; des troupes noires de l'Oubanghi; des artilleurs de Madagascar et une compagnie d'Indochinois. Ces bataillons ou ces groupes se complétaient de deux solides bataillons de la 13ème Demi-Brigade de Légion étrangère.

 

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La 13ème DBLE à Bir Hakheim

Cette 13ème DBLE, issue des Forces Françaises Libres était commandé par une figure légendaire : le lieutenant-colonel Prince Amilakvari. Ses qualités de chef le désignent tout naturellement comme adjoint opérationnel du Général Koenig.

Le commandant Babonneau commande le 2ème bataillon qui regroupe les 5ème ( Capitaine Morel), 6ème (Capitaine Wagner) et 7ème (Capitaine Arnault) Compagnies. Il est implanté à l’Est de la position et la Compagnie Légère numéro 2 du Capitaine de Sairigné est maintenue en réserve.

L’autre bataillon, celui du Commandant Puchois,  a été constitué en réserve de brigade, à l'exception de la 9ème  compagnie de Pierre  Messmer qui, après sa brillante conduite aura une  carrière d’ homme d’état exceptionnelle, est chargée de défendre le poste nord du secteur attribué aux légionnaires.. Les 1ère  compagnie (capitaine de Lamaze), 1ème  compagnie (capitaine Le Roch) et la  CL3 (capitaine Simon) seront employées dans des missions souvent délicates de reconnaissance profonde en véhicules légers : les  Jock ‑ Colonnes.

 

La bataille commence à 14h00

Le 26 mai 1942, les allemands passent à l’offensive avec un plan de bataille audacieux qui consiste à foncer sur Tobrouk et à livrer un combat de chars sur les arrières de la ligne de défense britannique en l’ayant, au préalable, contournée par le Sud. Le XXème corps d'armée, comprenant la division blindée Ariete et la division motorisée Trieste doit écraser Bir‑Hakeim.

La bataille commence à 14 heures. Dans la nuit, la position fut contournée. Le 27, à 4 heures 15, la 7ème ­division blindée anglaise donne  l'ordre à la brigade de fermer et de miner les portes. Tout le monde s'attendait au contact avec l'ennemi.

Vers 7 heures 30, le capitaine de Lamaze signale à environ cinq kilomètres à l'ouest de Garet Dahduah un gros détachement d'artillerie lourde et des colonnes qui se dirigent vers Bir‑Hakeim. A 8 heures 15, des chars apparaissent au sud-est. Ils prennent la direction du P.A. de la 7ème  compagnie du 2ème bataillon  puis suivent la lisière du champ  de mines pour s'attaquer à la porte nord du point d’appui  de la 5ème compagnie. Au nombre de soixante-dix à quatre-vingt, ils sont  disposés en deux colonnes de quatre espacées de cinquante mètres. Ils

La  sec­tion de l’ adjudant Ottl arrête les chars de tête tandis que d'autres sautent dans le champ de mines. Onze canons antichars tirent alors sur l'infanterie qui a mis pied à terre à deux mille mètres. Le tir efficace des obus fusants la contraignit à rembarquer sans plus tarder. A 9 heures 25, un char réussit­ même à s'approcher à quinze mètres du P.C. A 10 heu­res 20, le bilan s'établissait à quinze chars détruits pour la face nord et nord‑est, dix‑sept pour la face sud et sud‑est.

Le 2 juin au matin,après une nuit très calme, deux officiers italiens envoyés par Rommel somment le général Français de se rendre et sont porteurs d’un ultimatum.

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Ils essuient un refus empreint de courtoisie  mais sans équivoque sur la détermination des défenseurs. L'investissement de la place se poursuivit métho ment au cours des journées suivantes. Le 5, l'artillerie et tion se manifestèrent plus particulièrement.

Du 5 au 9 juin, le général allemand fait intervenir des moyens supplémentaires qui éprouvent les combattants de la France Libre.

Le 10, l'ennemi resserre  son étau et c’est la compagnie du capitaine Messmer qui subit le chocs répétés des allemands qui vont jusqu’à mettre 130 appareils en vol pour bombarder le camp retranché.

 

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More Majorum : à la manière des Anciens

Ayant rempli sa mission qui était de retarder au maximum l’ennemi, la garnison  prépare une sortie selon un plan très audacieux sortie selon un plan minutieusement  étudié. Les sapeurs se mettent au travail pour ouvrir un couloir dans les champs de mines. A 23 heures 30, heure fixée pour le début de l'opération, seul un passage de soixante mètres est  déminé sur les deux cents prévus.

Les premiers éléments qui se présentent dans ce couloir sont violemment pris à partie par des tirs d’armes automatiques.

Le Général Koenig confie alors aux légionnaires du colonel Amilakvari le soin de forcer le passage.

Grâce à des petits engins chenillés d’origine anglaise : les Bren Carriers, les képis – blancs foncent et percent le dispositif des assiégeants.

Deux officiers de la 10ème compagnie : le capitaine de Lamaze le lieutenant Dewey tombent à la tête de leurs hommes.

Par petits groupes, les légionnaires, comme les autres assiégés, doivent rejoindre  le point de ralliement appelé  B 837 sur les cartes d’état-major.

 Sur neuf cent, cinquante-six légionnaires présents à Bir - Hakeim le 26 mai 1942, six cent quatre-vingt-neuf seulement se retrouvèrent après la sortie qui avait causé de lourdes pertes (deux cent trente-quatre tués, blessés, prisonniers ou disparus) contre trente et un pour la défense elle-même.

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:11
C’était une promesse de campagne du candidat Sarkozy en 2007. Et il aura fallu attendre 5 ans pour qu’elle soit tenue. En effet, en déplacement à Perpignan, ce 14 avril, le président sortant a officiellement reconnu la responsabilité historique de la France dans l’abandon des Harkis, ces soldats musulmans qui combattirent au sein de l’armée française lors des évènements en Algérie. On se rappelle de l'accueil mitigé qu'avait reçu Gérard Longuet à la fin du mois de janvier dernier lors du Congrès National des Cercles Algérianistes.
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Le camp de Rivesaltes le 28 janvier dernier
 
« La France devait protéger les harkis de l’histoire, elle ne l’a pas fait. La France porte cette responsabilité devant l’histoire, c’est cette responsabilité que je suis venu reconnaître ici », a ainsi déclaré Nicolas Sarkozy.
« La France doit, comme elle l’a toujours fait, regarder son Histoire en face et assumer les erreurs qu’elle a pu commettre. En l’occurrence, rien ne peut expliquer, rien ne peut excuser l’abandon de ceux qui avaient fait le choix de la France, a-t-il ajouté, lors d’un discours prononcé après la visite du camp de Rivesaltes, qui accueillit de nombreux Harkis à leur arrivée en France en 1962.
Il est difficile de savoir avec exactitude le nombre de Harkis ayant pu venir en France avec leur famille après les accords d’Evian. Une étude du service central des rapatriés l’avait estimé à 66.000 mais d’autres publications plus récentes ont donné d’autres chiffres. Ces anciens supplétifs de l’armée française et leurs descendants représenteraient, actuellement, une communauté de 500.000 personnes.
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Quant à ceux qui n’ont pas pu rejoindre la France et qui ont subis des exactions après l’indépendance de l’Algérie, leur nombre varie selon les estimations. Diverses sources estiment qu’entre 60.000 et 80.000 Harkis en ont été victimes, d’autres parlent de 150.000.
Cela étant, la loi du 11 juin 1994, promulguée par François Mitterrand, indique que « la République française témoigne sa reconnaissance envers les rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie pour les sacrifices qu’ils ont consentis ». Ce texte a été complété par le décret du 31 mars 2003, lequel a instauré une « Journée nationale d’hommage aux Harkis », fixée au 25 septembre de chaque année. Mais il n’était jusqu’à présent pas question d’une quelconque reconnaissance de la responsabilité de la France.
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Par ailleurs, le 19 janvier dernier, et à l’initiative du sénateur UMP Raymond Couderc, le Sénat a adopté à l’unanimité, à l’exception des élus communistes, une proposition de loi visant à pénaliser les propos diffamatoires et injurieux susceptibles d’être tenus à l’égard des Harkis. Combat permanent du Secours de France, qui est, rappellons-le, à l'initiative de la production du film "Harkis, histoire d'un abandon", disponible ici link. Une belle récompense pour tous les bénévoles de l'association qui oeuvrent au quotidien pour "rendre leur honneur aux Harkis".
 
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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 21:56
Beau Geste - 1939 - L'article complet dans le magazine Légion étrangère n° 2 ici link - Voir le sommaire ici link
"La discipline est la force des armées. Vous devez obéir à vos supérieurs au doigt et à l'œil.  Je serai sévère mais un père pour vous. La psychologie n'est pas un vain mot. Des questions sur le règlement ? Je suis le sergent Markoff. De la lie de la terre, je ferai de bons soldats. J'ai rarement vu une telle bande de tordus. Je ferai en sorte que vous fassiez honneur au régiment. La moitié d'entre vous périra sous le travail. Mais je vous promets que je ferai des autres des hommes !"
 

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Ainsi s’exprime Brian Donlevy dans le film Beau Geste de William A.Wellman sorti sur les écrans en 1939 et qui, malgré un regard critique prononcé sur l’armée française reste un classique de la filmographie légionnaire dont Hollywood a su s’approprier les meilleurs instants. L’histoire écrite par les scénaristes américains s’inspire du roman éponyme de Christopher Wren, écrit en 1924, qui s'inspira de sa propre expérience dans la Légion Étrangère. Une première adaptation muette fut réalisée en 1926 par Herbert Brenon qui livra au spectateur la vision très racoleuse d’une Légion étrangère tour à tour paternelle et impitoyable.
Riche héritière
Dans la version de 1939, l’histoire ne varie pas Beau, John et Digby Geste sont trois frères orphelins adoptés par la riche héritière Lady Brandon. Lors d'une coupure de courant, son inestimable saphir disparaît, et personne n'ose se dénoncer. Le lendemain, Beau s'enfuit en laissant une lettre où il s'accuse du vol. John fait de même peu après et Digby, ne pouvant rester sans ses frères, s'enfuit à son tour et s'engage dans la légion étrangère française où il les retrouve. Ils laissent alors entendre par mégarde à un légionnaire qu'ils sont des "voleurs de bijoux". Celui-ci s'empresse de le dire au cruel sergent Markoff[1], chargé de leur instruction. Le lieutenant responsable du camp, mourant, laisse l'autorité dans les seules mains du sergent Markoff. Une mutinerie éclate rapidement et celui-ci manque de perdre le commandement.
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Mais une attaque surprise des rebelles arabes oblige tous les hommes à défendre le camp. Les raids se multiplient, et les légionnaires sont décimés petit à petit. Lors de l'ultime attaque, Beau est touché. Il laisse à son frère John une lettre pour Lady Brandon, où il s'accuse d'avoir volé le  bijoux qui était en réalité une copie. Sur le chemin du retour, Digby est tué alors qu'il tentait de faire une diversion.

 


[1]Le sergent instructeur de la Légion Étrangère française s'appelle Markoff - un nom d'origine russe - pour ne pas "blesser", et les vrais légionnaires, et le public français.
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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 18:44
Le numéro 2 de "Légion étrangère, histoire, patrimoine et traditions" sera demain dans les kiosques. LEGI0002.jpg
Au sommaire, un dossier complet sur Camerone, un entretien exclusif avec Geneviève de Galard, les combats du bois d'Inor en 1940, la saga du Royal Etranger et toujours la partie culturelle avec "La Légion en miniature" que l'on doit à Laurent Alvarez, les publications dont "Combattants sans passé" de Robert Markus et Lieutenant-colonel JEANPIERRE, vie et mort d'un grand légionnaire par Daniel Sornat chez Indo-Editions.
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En exclusivité, un extrait du dossier Camerone
 
Il règne un silence impressionnant sur le Quartier Vienot à Aubagne.  Aujourd’hui, c’est Camerone, comme disent les légionnaires. Face aux troupes sous les armes, qui sont rangées dans un ordre impeccable, ils attendent.
Ils sont trois, encadrés par deux rangées de pionniers, la barbe imposante et la hache sur l’épaule. Devant eux : un ruban de grès rose qui mène à un imposant monument, celui de la Légion à ses morts. Dans quelques instants, précédés du sourd roulement des tambours, ils vont remonter cette Voie Sacrée au son de la Marche des Etrangers.
Choisis parmi de glorieux « Anciens », ces trois hommes ont la lourde charge de présenter au regard du Monde la seule relique légionnaire : la main du Capitaine Jean Danjou, héros d’un combat inégal qui verra 63 légionnaires résister à 2000 mexicains pendant toute une journée, au fond d’une hacienda abandonnée, près du village de Camaron.  Le combat de Camerone a eu lieu le 30 avril 1863, dans un coin perdu du Mexique, au beau milieu des Terres Chaudes, refuges du vomito negro qui assassinait  plus sûrement que les balles des soldats de Juarez.
 
Pourquoi Camerone ?
La Légion étrangère va non seulement s’y illustrer mais aussi y trouver le fondement de ses Lvaleurs guerrières.  Comme le souligna le Général Jean Olié dans une remarquable somme sur le combat, « Camerone dépasse l’histoire événementielle, prolonge et magnifie son enseignement. C’est le départ  de la tradition légionnaire, non pas seulement culte d’un glorieux fait d’armes, mais vivante tradition ». La compagnie du Capitaine Danjou, la 3ème du Régiment Etranger, est mise en route pour aller au devant d’un convoi de vivres et de numéraires qui fait route vers Puebla car on craint une attaque ennemie. Et elle se produira. Dans une résistance désespérée, comme le rappelle  l’épitaphe inscrit sur le monument du combat, les hommes de Danjou vont prêter serment de résister jusqu’à la mort. La compagnie sera anéantie mais le convoi passera.
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