Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 21:56
Beau Geste - 1939 - L'article complet dans le magazine Légion étrangère n° 2 ici link - Voir le sommaire ici link
"La discipline est la force des armées. Vous devez obéir à vos supérieurs au doigt et à l'œil.  Je serai sévère mais un père pour vous. La psychologie n'est pas un vain mot. Des questions sur le règlement ? Je suis le sergent Markoff. De la lie de la terre, je ferai de bons soldats. J'ai rarement vu une telle bande de tordus. Je ferai en sorte que vous fassiez honneur au régiment. La moitié d'entre vous périra sous le travail. Mais je vous promets que je ferai des autres des hommes !"
 

Beau_Geste_1939_1.jpg 

Ainsi s’exprime Brian Donlevy dans le film Beau Geste de William A.Wellman sorti sur les écrans en 1939 et qui, malgré un regard critique prononcé sur l’armée française reste un classique de la filmographie légionnaire dont Hollywood a su s’approprier les meilleurs instants. L’histoire écrite par les scénaristes américains s’inspire du roman éponyme de Christopher Wren, écrit en 1924, qui s'inspira de sa propre expérience dans la Légion Étrangère. Une première adaptation muette fut réalisée en 1926 par Herbert Brenon qui livra au spectateur la vision très racoleuse d’une Légion étrangère tour à tour paternelle et impitoyable.
Riche héritière
Dans la version de 1939, l’histoire ne varie pas Beau, John et Digby Geste sont trois frères orphelins adoptés par la riche héritière Lady Brandon. Lors d'une coupure de courant, son inestimable saphir disparaît, et personne n'ose se dénoncer. Le lendemain, Beau s'enfuit en laissant une lettre où il s'accuse du vol. John fait de même peu après et Digby, ne pouvant rester sans ses frères, s'enfuit à son tour et s'engage dans la légion étrangère française où il les retrouve. Ils laissent alors entendre par mégarde à un légionnaire qu'ils sont des "voleurs de bijoux". Celui-ci s'empresse de le dire au cruel sergent Markoff[1], chargé de leur instruction. Le lieutenant responsable du camp, mourant, laisse l'autorité dans les seules mains du sergent Markoff. Une mutinerie éclate rapidement et celui-ci manque de perdre le commandement.
1.jpg
Mais une attaque surprise des rebelles arabes oblige tous les hommes à défendre le camp. Les raids se multiplient, et les légionnaires sont décimés petit à petit. Lors de l'ultime attaque, Beau est touché. Il laisse à son frère John une lettre pour Lady Brandon, où il s'accuse d'avoir volé le  bijoux qui était en réalité une copie. Sur le chemin du retour, Digby est tué alors qu'il tentait de faire une diversion.

 


[1]Le sergent instructeur de la Légion Étrangère française s'appelle Markoff - un nom d'origine russe - pour ne pas "blesser", et les vrais légionnaires, et le public français.
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 17:17
Le chemin de l'honneur de Jean-Paul Paulin (1939)
Restauré et conservé de manière remarquable par Les documents cinématographiques et sa directrice générale Brigitte Berg link , ce film est intéressant pour la qualité de ses images, dont beaucoup ont été tournées "sur place" avec de vrais légionnaires. On notera également la présence de Pierre Brasseur dans l'un de ses premiers rôles. Les scénario et dialogues sont de Jan Rentès qui les dédie à la mémoire de Roelof Rentes, légionnaire hollandais tué à l'ennemi sous un nom français, au combat de Bou-Gafer, le 28 février 1933.   Le film avait été produit par Henri Garat, désireux de changer son image de marque de comédien chanteur.
Fiche technique :
Noir et blanc - 100 minutes.

Assistant à la réalisation : Eric Hurel - Scénario et dialogues : Jan Rentès  - Photo : René Guissart, René Colas - Montage : Nic - Musique : Georges Van Parys - Décors : Lucien Aguettand, Marcel Magniez - Production : Henri Garat - directeur de production : Robert Amsler.

 

Synopsis
Le sergent Martin, de la Légion Etrangère, est libéré après un engagement de 5 ans et une glorieuse conduite. Mais la police le poursuit pour une faute ancienne. Pour lui échapper, il va chercher refuge auprès de son frère jumeau, le lieutenant Paul Imbert qui vient d'être grièvement blessé à la tête. Paul permet à Georges de revêtir son uniforme de spahi et lui remet son portefeuille afin de pouvoir, par la suite, gagner l'Amérique. Mais l'hôtel est cerné ; Georges ne peut le quitter. Tandis qu'il erre à travers les couloirs, Paul qui a revêtu ises vêtements, est retrouvé écrasé dans la cour de l'immeuble. Chute accidentelle ? Suicide ? La police arrête ses investigations et Georges passe aux yeux de tous pour le lieutenant Imbert. Il vient en France en convalescence. Il retrouve sa mère et sa pseudo fiancée Renée. A la première, il cache la vérité, mais la révèle à la seconde.Cependant la police n'a pas cru longtemps à la mort du sergent Martin et Paul est dépisté. Renée fait l'impossible pour le sauver, mais bientôt le général lui-même n'a plus de doute. Etant donné les états de service de Martin, il ne peut se résoudre à le livrer. Il le laisse partir sur le champ pour un poste marocain avancé où il trouvera une mort glorieuse.
   
    
         
 
 Les protagonistes du film
 
Jean-Paul PAULIN (1902 - 1976)
Fils du sculpteur Paul Paulin, il commence à travailler dans le cinéma comme assistant de Jean Choux. Sa première réalisation date de 1932, La Femme nue, d'après la pièce de Henry Bataille, déjà portée à l'écran par Léon Perret en 1926. Pendant les années trente et quarante, il réalise beaucoup de films, parmi lesquels : L'Esclave blanc (1936), Trois de Saint-Cyr (1938), excellent film sur le milieu militaire, et encore Cap au large (1942), L'Inconnu N°13 (1949). Avant de se retirer en 1960, il se tourne vers la production avec Poil de carotte (1951, de Paul Mesnier) et J'avais 7 filles (1954, de Jean Boyer).
 
Renée SAINT-CYR (1904 -2004 )
Distinguée, elle a parallèlement à sa carrière cinématographique mené une grande activité théâtrale, et a été productrice. Au cinéma, après quelques petites comédies, sa grande période se situe sous l'Occupation, avec notamment le rôle principal de Marie-Martine (1942, Valentin). Mère du réalisateur Georges Lautner, elle a beaucoup tourné sous sa direction dans les années 70.
 
Henri GARAT (1902 - 1959)
Fils d'un acteur de la Comédie Française et d'une chanteuse lyrique, beau et bon chanteur, il débute au Casino de Paris où Mistinguett le remarque. Brève escapade comme figurant à Hollywood, puis l'avènement du parlant le lance sur tous les écrans. Sa filmographie comprend de nombreuses opérettes. Il a notamment pour partenaire Lilian Harvey qu'il épouse.
L'avis de Jean Tulard dans le cadre de son émission "Histoire fait son cinéma"
         
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 00:28
Ni argent, ni médailles, simplement d'être Français! Voilà comment l'histoire a commencé. C'était en 1993 et Marius Nowakowsky venait de perdre sa jambe gauche sur l'aéroport de Sarajevo.  Marius a été fait Français peu de temps après grâce à des mesures dérogatoires car, il y a bientôt 20 ans, aucun dispositif légal ne permettait de devenir "Français par le sang versé" hormis la procédure de naturalisation appliquée à n'importe quel étranger qui en faisait la demande.
 
photo4.jpg
 
Il a fallu attendre 1999 pour qu'une loi soit promulguée rendant l'acquisition de la nationalité française "par le sang versé" automatique pour un légionnaire "blessé en opération et à condition que celui-ci en fasse la demande".
Comme toute loi, elle a fait l'objet d'âpres batailles politiques et il faut reconnaître que sans la mobilisation de la FSALE, de Pierre Messmer et du Sénateur Picheral, aidés par un réseau important de relais d'influence, il est fortement probable que la situation ait été encore défavorable.
Les dix ans de la loi n'ayant pas donné lieu à un anniversaire particulier, le dispositif s'est installé dans le paysage legislatif et légionnaire assez naturellement et c'est bon signe. Mais si la Légion étrangère est adorée, elle est aussi jalousée et à la faveur d'événements fâcheux, le képi-blanc a retrouvé la colonne des faits-divers  en 2009 et 2010. Désignée à la vindicte populaire et parfois politique, cette vieille dame au pas lent, née en 1831, a détourné la tête et attendu stoïquement que les aboyeurs méditerranéens et autres personnages politiques en mal d'électeurs, en finissent.
 
La face cachée de la Légion
Mais comment  demander à un public toujours avide de sensationnel de ne pas voir dans  "la face cachée de la Légion", monument de pseudo journalisme d'investigation, une certaine idée sur l'Institution à peine contrebalancée par   le documentaire de com' avec la trilogie "j'en chie, j'ai un fucking accent étranger et  ceci est unebouteille de bière?"
Et c'est justement autour d'une bière qu'une idée a fait, petit à petit, son chemin...
Nous étions au congrès de la FSALE à Tours en 2010, chacun avec ses "campagnes" à raconter. Dans un coin de  la popote de circonstance, j'ai entamé une discussion (animée) avec le lieutenant-colonel Xavier L. et le sénateur Picheral,ancien médecin au 2e Etranger en Algérie, et nous cherchions "quelque chose pour faire parler de la Légion autrement que dans l'ADEFDROMIL". Le lieutenant-colonel Xavier L. a demandé au sénateur de nous raconter les "secrets" de cette loi dont il avait été l'un des artisans...et l'idée du film s'est imposée tandis que le thème de Camerone 2011 s'accomodait d'une autre tournée. Pour ceux qui ont eu le bonheur militaire de croiser sa route,  X.L lâche rarement le morceau...et la décision a été prise rapidement de poursuivre dans cette voie.
Grâce à l'appui sans faille de toutes les composantes de la planète Légion,avec le soutien de la société Kilahom link,et de l'ECPAD link le  projet s'est mis en place. Du ministre en exercice au jeune légionnaire rentrant d'OPEX, tous  les témoins sollicités se sont prêtés de bonne grâce à  l'exercice audiovisuel sous la direction de Marcela Feraru.. Un an et quelques mois plus tard, le documentaire est terminé et je vous laisse découvir la bande annonce :
 
Pascal Bonneti a écrit le volontaire étranger en 1920 en hommage à tous ces étrangers fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. En 2011,après avoir entendu Marius, Joao, Jia Wei et les autres parler de leur engagement, et de leur idée de la France, j'ai eu l'impression qu'un nouveau poème légionnaire était écrit. Et c'est un sacré hommage que leur rend la chaîne Histoire link  en diffusant le film au mois de novembre, comme un respectueux salut au Soldat Inconnu qui dort sous l'arche immense.
Fiche technique
Français par le sang versé, histoire d'une loi
Réalisation:  Marcela Feraru - Montage :  Michel Quentric - Images : Képi-Blanc, Jean Vilain, Jean-Paul Pigeot. Durée: 52'. Producteur Emmanuel Migeot (Kilaohm Productions) - Patrick Buisson et Anne Grolleron (Histoire)
Témoins Mariusz Nowakowsky, blessé à Sarajevo en 1993; Joao Ribeiro de Almeida, blessé en Côte d'Ivoire en 2003; Jia wei Zhang, blessé en Afghanistan en 2010. Général (2S) Jean-Claude Coulon -  Marceau Long (Conseiller d'Etat) - Thierry Mariani (Ministre chargé des Transports) - Jean-Claude Narcy (Journaliste) - Jean-François Picheral (Sénateur)
179-112.jpg
  13 juillet 2005 - Le président du Sénat et Madame Alliot-Marie viennent de remettre
3 certificats de nationalité "Par le sang versé"    
 
 
Partager cet article
Repost0
22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 21:25
Douze Légionnaires, la série culte
On connaît le succès obtenu par Paul Bonnecarrère avec « Par le sang versé »  mais on sait moins que l’auteur décidera de l’écrire après une mésaventure qui aurait pu mal tourner. Paul Bonnecarrère est né en 1925. A la libération de Paris, il s'engage dans le 1er Régiment de chasseurs parachutistes où il reste jusqu'à la fin des hostilités. Il devient lors correspondant de guerre et on le trouve partout où la France se bat encore : Indochine, Tunisie, Maroc, Algérie, Suez…
La patrouille de la Légion
Au cours de ces campagnes, il vit avec les troupes de choc et lie de solides amitiés qui le font rêver d'un ouvrage sur les dernières guerres coloniales de l'armée française. Un jour, il se trouve en perdition au Sahara où son avion vient de s’abattre et il est recueilli par une patrouille de légionnaires. « C'est alors, dit-il, que je décidai que mon livre porterait sur la Légion étrangère. »
Ce sera Par le sang versé (1968), consacré aux campagnes de la Légion étrangère en Indochine (Prix Eve Delacroix 1969). Suivront Qui ose vaincra (sur les parachutistes de la France libre) et La Guerre cruelle (sur les campagnes en Algérie) et Douze légionnaires en 1974.
A sa sortie, le livre ne recueille pas le succès attendu mais bientôt la télévision s’en empare. Antenne 2 et TELECIP link  s’associent pour produire une série de 13 épisodes de 26’ qui racontent comment un « commando » de douze légionnaires est réuni par le commandement pour une mission périlleuse en Afrique. La réalisation est confiée à Bernard Borderie. Après la diffusion de la série qui intervient dans un contexte politique compliqué, le livre est réédité avec la mention « tiré de la série télévisée ».
 img358.jpg
Couverture du livre réédité avec les logos d’Antenne 2 et de TELECIP
Au-delà de la réalisation qui paraît bien naïve aujourd’hui, l’intérêt de cette série est de brosser un portrait assez réaliste de la Légion étrangère post-Algérie. On y trouve toutes les composantes de la Légion « métropolitaine » d’alors, le jeune engagé à Calvi, les anciens d’Indo, les déçus de l’Algérie. Le ton des dialogues est plutôt "favorable" et les échanges font souvent référence à l'honneur, à l'engagement, à la mission. La série complète est visible sur le site de l’INA.link
 
 Des acteurs célèbres
La distribution fait appel aux meilleurs acteurs du moment : Maurice Biraud  (Un taxi pour Tobrouk, Lecave se rebiffe…) dans le rôle de l’adjudant Duffel,  Yves Vincent (Hibernatus, OSS 117 n’est pas mort…) dans celui du Colonel Vigne ou Henry Czarniak (L’aventure c’est l’aventure, Le Guêpier…)  qui interprète le sergent-chef Renato Moretti.
05.jpg
 René Biraud dans le rôle de l'adjudant Duffel
 
La musique est composée par Frank Gérald et Jack Arel et donnera lieu à l’édition d’un 45T chez Philips. Les paroles du générique reprennent les valeurs qu’évoque la Légion étrangère dans l’inconscient populaire :
Ils ont choisit l'aventure
Pour être un homme, il faut vivre... et savoir mourir
Ils aiment risquer leur peau
Chacun son heure, il faut vivre... et savoir mourir

Ils ont pris les chemins des cinq continents
Pour eux le monde n'est jamais assez grand
Ils ont choisit l'horizon
Pour être libre, il faut vivre... et savoir mourir
Ils ont connu souvent la soif et la peur
Sur leur front ont coulé le sang et la sueur
Ils ont choisit l'aventure
Pour être un homme, il faut vivre... et savoir mourir
Il faut vivre... et savoir mourir
Ca ne vous rappelle rien ?
 
Partager cet article
Repost0
17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 20:48
Alain Decaux raconte…la Légion étrangère
Ce documentaire de 51’ a été  le fruit d’un travail collectif de réalisation  sous la direction artistique de Patrick Jeudy link, le réalisateur du magnifique documentaire « Les 4 lieutenants Français » qui va bientôt être réédité en DVD…Autour de Patrick Jeudy, Frédéric Candes, Françoise Mazzega, Laurent Lesourd, Fabrice  Charrin et Roger Dupuis, épaulés par deux documentalistes spécialisés. Il fait partie de la collection « Alain Decaux raconte » produite par TF1 à partir des archives audiovisuelles militaires détenues à Ivry.
Alors que la DICOD link (Délégation à l’Information et à la Communication de la Défense) n’existait pas encore et que l’ECPA link (Etablissement Cinématographique et Photographique des Armées) n’était pas encore un établissement public, c’est le SIRPA Central (Service d’Information et de Relations Publiques des Armées) qui se charge d’apporter son soutien à cette première histoire audiovisuelle de la Légion étrangère en 1993. Les sociétés Archy Productions et Protecrea assument respectivement la production exécutive et la production déléguée sous le contrôle de TF1, diffuseur et coproducteur. legionetranger_decau_xl.jpg
 
Si le style de la narration est dans la veine de l’émission éponyme animée par Alain Decaux diffusée sur la première chaîne de l’ORTF puis sur Antenne 2 de 1969 à 1981, il fait la part belle aux qualités d’héroïsme et de courage de la Légion. Sa diffusion intervient après la 1ere Guerre du Golfe, dans un contexte plus favorable à l’image des armées (on ne dit pas encore Défense…) et avant l’un des « pilotes » de l’émission « Le droit de savoir » de Charles Villeneuve  sur la Légion. Il rencontre un succès d’estime et contribue à renforcer l’image de solidité d’une troupe professionnelle alors que le gouvernement s’apprête à supprimer le Service National.
Un travail de recherche important
Il n’en reste pas moins que le travail de recherche dans les archives a permis de faire sortir des images sinon inédites tout du moins peu connues comme la présentation du drapeau du RMLE dans la .Lorraine libérée par le Lieutenant-colonel Rollet lui-même ou  des colonnes dans le bled marocain durant la deuxième pacification.  
Une recherche de droits est actuellement en cours pour pouvoir redonner vie à ce documentaire qui aura eu quand même une belle  « carrière » sur support VHS.  Si elle devait aboutir, il serait disponible avant la fin de l’année en DVD et sur AppStore.
 
Partager cet article
Repost0
13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 12:09
Avec cette première publication, j'inaugure une partie "Légion étrangère" sur ce blog qui a pour but de recenser, dans un premier temps, tout ce qui concerne "La Légion étrangère vue par..". Au fur et à mesure des articles, il sera possible d'intégrer ouvrages,
 expositions et lieux de mémoire légionnaires avec une seule contrainte : des images fixes ou animées et, bien sûr, le respect des droits d'auteur et des copyrights.
Vos contributions sont les bienvenues!
Ce reportage s'appelle "La Légion sans baroud" et a été réalisé à l'occasion des célébrations de Camerone 1966 et présente l'organisation de la Légion étrangère après l'Algérie.   Malgré les poncifs habituels comme le légionnaire devant une bière, le journaliste (Jean-Pierre Chapelle) a fait un travail sérieux. A noter deux interviews très intéressantes   du Colonel Arnaud de Foiard, chef de corps du 2° REP à Mers-El-Kébir et du Colonel Vadot à Aubagne ainsi que celle d'un légionnaire d'origine allemande qui s'exprime sans contraintes.
 Le reportage a été diffusé le 29 avril 1966 et a été produit par l'Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF). A signaler également un bel article sur le Commandant Vadot à Dien Bien Phû    dans le numéro 23 de Guerres d'Indochine et d'Algérie disponible en promotion ici linkALGE_4400023COUVBig.jpg
Partager cet article
Repost0
27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 18:25

DSC_0565.JPGS'ils ont le pas un  peu lent, c'est sans doute celui des  vieilles troupes,

S' ils sont parfois un peu voûtés, c'est sans doute à cause de la gloire,

Et s'ils ont toujours l'oeil vif et le coeur ouvert , c'est sans doute qu'ils sont anciens légionnaires...

Tous les trois ans, à l'appel du Président de leur Fédération, ils se réunissent dans un coin de France, leur patrie d'adoption, et en profitent pour évoquer leurs souvenirs et garder le contact avec leurs "jeunes" qui servent aux 4 coins du monde.

Avec tous ces "vieux" soldats, on est rapidement plongé au coeur de l'histoire de France : campagne de 40,Narvik, Indochine, Algérie et pour les "moins" anciens" , Kolwezi, le Tchad ou la "Yougo". Les Sergent, Bergot et autres narrateurs de la geste légionnaire sont battus à plates coutures quand il s'agit de glorifier l'âme combattante y compris tard dans la nuit.

Cette année, c'était sur les bords du Cher que les anciens képis Blancs avaient choisi de planter leur fanion vert et rouge en investissant pacifiquement le centre André Malraux de Joué les Tours mais aussi en se payant un 14 juillet par anticipation en défilant derrière la Musique de la Légion Etrangère dans la Rue Nationale de Tours devant des passants ébahis de voir ce bloc gris (pour le pantalon) et bleu (pour la veste)  coiffé de vert (pour le béret)  marteler le bitume du centre-ville de leurs chaussures réglementaires au rythme du Boudin, l'hymne légionnaire.

Chuchotements polis au passage de ces centaines de citations :"c'est la Légion!" Et oui, messieurs-dames: C'est la Légion! 70 ans après l'engagement massif des juifs étrangers dans les régiments de marche de volontaires, 70 ans après l'afflux de Républicains espagnols, 70 ans après avoir réduit la garnison allemande de Narvik au silence et entrepris la reconquête douloureuse du sol "national" et de la liberté sous les plis du drapeau de la 13eme Demi-Brigade de Légion étrangère, ils sont encore là.

Bien sûr, il n'en reste plus beaucoup mais le relais a été vite (et bien)  passé à la génération suivante. Et ainsi de génération en génération...

Et ça continue!

Il a suffit de voir les yeux de ces valeureux anciens briller après la diffusion d'images de légionnaires du 2e REP et du 2e REI en Afghanistan. et de les écouter, autour la traditionnelle bière, comparer armes, équipements et posture au combat. Le "de mon temps" prend alors toute sa saveur car ces prescripteurs des grands conflits au sein desquels leur engagement les a conduits sont plutôt avares de compliments!

J'étais légionnaire, oui mais je le suis encore et...toujours.

Interview du Général de Division Alain Bouquin, le "patron" de la Légion Etrangère à l'occasion du congrès de la Fédération des Sociétés d'Anciens de la Légion étrangère. (c) Légion étrangère - Képi Blanc/ECPAD

Retrouver la Légion en DVD ici link

L'actualité  de la Légion étrangère ici link

S'abonner à Képi Blanc ici link

L'actualité des Anciens Légionnaires ici link

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 22:33

N'oublions pas!

Une courte victoire certes, mais une victoire quand même. Alors que la cérémonie (officielle) qui devait lieu sur les lieux même du combat ne sera pas honorée de la présence d'un détachement de légionnaires et de chasseurs alpins, la faute à la RGPP, l'ECPAD commémore Narvik à sa manière avec un nouveau titre de la collection "Les Grandes dates de l'Histoire" (Esprit du Livre).

 

J'ai eu l'honneur de rendre compte  cette bataille entouré d'une garde rapprochée de documentalistes et de camarades légionnaires qui ne s'offusqueront pas que je livre à nos lecteurs l'intégralité des remerciements qui figurent dans le livre avec une mention particulière pour monsieur Falco, secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants qui a accpeté de le préfacer.

 

 img080.jpg

 

L’extraordinaire richesse des fonds iconographiques de l’établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense  a permis ce  voyage inédit en images au cœur de la bataille de Narvik.

 

C’est donc en premier lieu aux trois chargés d’études documentaires du pôle des archives  qui  ont entrepris  un minutieux travail de recherche et de sélection que vont ces remerciements. Spécialisés  sur la 2eme guerre mondiale,  Albane Brunel, Nicolas Férard et Christine  Majoulet,  n’ont pas ménagé leurs efforts et les textes qui précèdent  leur doivent beaucoup. Le lieutenant David Sbrava et Florence Ramousse ont également apporté une aide précieuse et complémentaire pour l’analyse des photographies.

 

La pertinence des choix artistiques d’Hervé Thénault, auteur de cette maquette originale, se traduit par une clarté et une fluidité qui facilitent  la compréhension

 

En acceptant de le préfacer, Hubert Falco, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants,  a  bien voulu nous faire l’honneur de nous  accompagner dans  ce travail de mémoire. Qu’il en soit sincèrement remercié.

 

Ce  retour sur un épisode glorieux de notre armée  a également été grandement facilité par l’appui sans réserve  de Madame Isabelle Gougenheim, directeur  de l’ECPAD et du  lieutenant-colonel Alain Peyron, directeur-adjoint.

 

Merci également à tous ceux qui ont participé à la  réalisation de ce projet. Et  plus particulièrement   Didier Goubet et le  caporal-chef Pascal Bolopion  et la brigadier-chef Yann Prieux qui ont rondement œuvré à la numérisation des clichés, le  capitaine Elisabeth Szlezys qui en assuré le suivi juridique et contractuel  ainsi que le  capitaine Peggy Guarato, chargée de projet.

 

Le chapitre sur la Légion étrangère doit beaucoup au centre documentaire de la Légion étrangère et à  son responsable le lieutenant Jean Michon comme il  doit également beaucoup au chef de bataillon Alexis Nevisaki, chef de la division histoire et patrimoine du commandement de la Légion étrangère  qui a facilité la mise à disposition des documents d’archives.

 

La partie uniformologique a bénéficié  des conseils éclairés et précieux de Raymond Guyader, conservateur du Musée de l’Uniforme Légionnaire de Puyloubier et du talent du caporal-chef Evgenii Ponomarev, illustrateur au magazine Képi-Blanc.

 

La recension des lieux de mémoire a été rendu  possible grâce au capitaine de vaisseau Yves Cuny qui nous a permis d’utiliser le travail effectué au sein de la mission militaire française en  Norvège. Cet inventaire des  monuments commémoratifs militaires français de  Norvège  a  été réalisé en collaboration avec le Souvenir Français, en particulier son délégué national en Norvège le lieutenant-colonel Johan Forsmo, et avec  l’aide du colonel Pascal Lacombe, de madame Arlette Girod, du général de division Johan Brun et du général de brigade Sigurd Helstrøm. 

 

Ces remerciements ne seraient pas complets si je ne les adressais  pas à Fabienne Mercier-Bernadet, directrice de l’Esprit du Livre et éditrice courageuse  qui a accepté que le 28 mai 1940 figure dans la collection « Les grandes dates de l’Histoire ».

 

Merci  surtout à tous les acteurs de cette glorieuse épopée : marins, chasseurs alpins, bigors, artilleurs anti-aériens, conducteurs, chasseurs polonais et  légionnaires  du Corps Expéditionnaire Français de Scandinavie, premiers mais éphémères  vainqueurs  d’une guerre qui allait encore durer 5 ans et qui nous ont légué leurs valeurs d’engagement en héritage.

 

En savoir plus link

 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 13:42

Dernière chance de pouvoir assister au spectacle exceptionnel dans la Cour des Invalides ce soir à partir de 20h30. Il ne reste que quelques billets.

Pour la première fois, les légionnaires de la Musique de la Légion étrangère accompagneront les cavaliers du Cadre Noir dans leur représentation de gala sous l'oeil (intéressé) de l'Empereur.

Les acteurs :

cadre_noir_kepi_blanc.jpg

Le célèbre Cadre noir de Saumur
Il regroupe l’ensemble des professeurs de l’Ecole nationale d’équitation, véritables experts de leur discipline, instruits de l’enseignement des grands maîtres, dont la mission principale est de transmettre le savoir.
Mais le Cadre noir de Saumur fait plus que cela puisque ses écuyers contribuent au rayonnement de l’équitation française en illustrant ses principes sous ses formes les plus artistiques, lors de présentations publiques en France ou à l’étranger et en représentant notre pays aux compétitions équestres internationales. Dans toutes ces représentations, le Cadre noir de Saumur recherche en permanence l’excellence.

La musique de la Légion Etrangère
La musique de la Légion Etrangère, dont la réputation n’est plus à faire, est une composante à part entière de l’armée de Terre. La légion Etrangère appartient depuis plus de 175 ans à notre paysage et à notre patrimoine militaire. Les sacrifices consentis par ses légionnaires et les pages de gloire écrites tout au long de son histoire, alliés à une capacité d’intégration unique au monde illustrent magnifiquement sa tradition de servir avec honneur et fidélité.
Certes, habitués aux représentations publiques, il leur faudra cette fois-ci « mettre le pied à l’étrier » afin de s’harmoniser avec les cabrioles et pirouettes des chevaux du Cadre noir !

Les Invalides
L’Hôtel national des Invalides est un monument unique et célèbre, situé au cœur de Paris. Bâtis par le roi Louis XIV, magnifiés par l’Empereur Napoléon 1er et perpétués par la République, les Invalides conservent encore aujourd’hui leur tradition d’accueil des combattants blessés au cours des guerres et des opérations extérieures.
Au fil des ans, sa cathédrale et sa cour d’honneur sont devenus le Panthéon des soldats, des plus illustres aux plus modestes.
Comme un hommage à l’Empereur, les chevaux du Cadre Noir feront leur entrée, dans la cour d’honneur, en passant sous la statue de Napoléon 1er.

Plus d'infos ici link La musique de la Légion en DVD ici link

Partager cet article
Repost0