C'est vrai, les jours s'allongent et les températures augmentent, deux bonnes raisons de ne pas rester devant son téléviseur. Mais pour tous les mordus d'histoire, difficile de résister en ces temps de commémoration. A peine les affres de la défaite de 1940 nous ont-ils été livrés au milieu de combats (d'historiens) qui n'ont provoqué cette fois-ci que des blessures d'amour-propre, voilà que l'Appel du 18 juin vient, à son tour, occuper la scène mémorielle.
D'accord, pas d'accord mais il faut reconnaître que, dans le domaine de la production audiovisuelle, des projets audacieux ont vu le jour.
Et ils sont nombreux, aussi au risque de ne pas être impartial car il arrive parfois que le spectateur ait une opinion, je livrerai ma préférence.
Et il s'agit du remarquable documentaire de Bernard Georges, produit par l'ECPADlink et CINETEVE link qui a été diffusé le 30 mai au soir sur France 5, à 21h30 exactement. Et quel dommage ! Oui quel dommage que "La résistance comme un roman" de son vrai titre, n'ai pas eu les honneurs de France 2, une heure plus tôt. Cette leçon d'Histoire, sans détours, avec des propos que les plus jeunes qualifieront de décoiffants, aurait, sans problème, trouvé son public aussi sur cette chaîne. La faute à l'audimat peut être mais un peu aussi aux responsables de programmes qui n'ont pas saisi l'importance capitale de ce témoignage. Voilà un homme qui aborde la dernière partie de sa vie avec une lucidité sur ses actes mais aussi sur ceux de ses héros et des salauds qu'il va croiser à l'occasion. Et qui a la bonne idée de faire partager son expérience dans une sorte de "road-movie" de la Résistance, admirablement mis en scène. Tant pis pour ceux qui ont préféré les Experts mais là, franchement, il n'y avait pas photo!
(c) CINETEVE
Le sacrifice du soldat, ouvrage unique en son genre et qui reflète la parfaite collaboration entre les Editions du CNRS et l'ECPAD, après avoir trouvé son public, vient d'être reconnu comme une véritable référence en recevant le premier prix du salon annuel de la pensée militaire « la Plume et l’Epée ».
Sous la direction de Christian Benoit, Gilles Boetsch, Antoine Champeaux et Eric Deroo, une quarantaine de spécialistes - anthropologues, militaires, historiens, médecins, psychiatres, prêtres, journalistes ou réalisateurs - français et étrangers, décrypte un mythe controversé. Coproduit par l’ECPAD et CNRS Editions, l’ouvrage traite des origines, des rites, cultes et représentations du sacrifice du soldat, et laisse une place essentielle à l’image avec plus de cinquante photographies, pour la plupart inédites, issues des fonds de l’ECPAD.
Organisé dans les salons de la mairie de Tours par la direction des ressources humaines de l’armée de terre, « la Plume et l’Epée » a réuni une quarantaine d’écrivains pour sa deuxième édition. Un jury composé de douze membres - un académicien, un élu, des universitaires, des journalistes et des militaires – a décerné deux prix : l’un pour Le général Georges du LCL Max Schiavon dans la catégorie « écrivains militaires », et le second pour Le sacrifice du soldat dans la catégorie « écrivains civils ».
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N'oublions pas!
Une courte victoire certes, mais une victoire quand même. Alors que la cérémonie (officielle) qui devait lieu sur les lieux même du combat ne sera pas honorée de la présence d'un détachement de légionnaires et de chasseurs alpins, la faute à la RGPP, l'ECPAD commémore Narvik à sa manière avec un nouveau titre de la collection "Les Grandes dates de l'Histoire" (Esprit du Livre).
J'ai eu l'honneur de rendre compte cette bataille entouré d'une garde rapprochée de documentalistes et de camarades légionnaires qui ne s'offusqueront pas que je livre à nos lecteurs l'intégralité des remerciements qui figurent dans le livre avec une mention particulière pour monsieur Falco, secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants qui a accpeté de le préfacer.
L’extraordinaire richesse des fonds iconographiques de l’établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense a permis ce voyage inédit en images au cœur de la bataille de Narvik.
C’est donc en premier lieu aux trois chargés d’études documentaires du pôle des archives qui ont entrepris un minutieux travail de recherche et de sélection que vont ces remerciements. Spécialisés sur la 2eme guerre mondiale, Albane Brunel, Nicolas Férard et Christine Majoulet, n’ont pas ménagé leurs efforts et les textes qui précèdent leur doivent beaucoup. Le lieutenant David Sbrava et Florence Ramousse ont également apporté une aide précieuse et complémentaire pour l’analyse des photographies.
La pertinence des choix artistiques d’Hervé Thénault, auteur de cette maquette originale, se traduit par une clarté et une fluidité qui facilitent la compréhension
En acceptant de le préfacer, Hubert Falco, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, a bien voulu nous faire l’honneur de nous accompagner dans ce travail de mémoire. Qu’il en soit sincèrement remercié.
Ce retour sur un épisode glorieux de notre armée a également été grandement facilité par l’appui sans réserve de Madame Isabelle Gougenheim, directeur de l’ECPAD et du lieutenant-colonel Alain Peyron, directeur-adjoint.
Merci également à tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce projet. Et plus particulièrement Didier Goubet et le caporal-chef Pascal Bolopion et la brigadier-chef Yann Prieux qui ont rondement œuvré à la numérisation des clichés, le capitaine Elisabeth Szlezys qui en assuré le suivi juridique et contractuel ainsi que le capitaine Peggy Guarato, chargée de projet.
Le chapitre sur la Légion étrangère doit beaucoup au centre documentaire de la Légion étrangère et à son responsable le lieutenant Jean Michon comme il doit également beaucoup au chef de bataillon Alexis Nevisaki, chef de la division histoire et patrimoine du commandement de la Légion étrangère qui a facilité la mise à disposition des documents d’archives.
La partie uniformologique a bénéficié des conseils éclairés et précieux de Raymond Guyader, conservateur du Musée de l’Uniforme Légionnaire de Puyloubier et du talent du caporal-chef Evgenii Ponomarev, illustrateur au magazine Képi-Blanc.
La recension des lieux de mémoire a été rendu possible grâce au capitaine de vaisseau Yves Cuny qui nous a permis d’utiliser le travail effectué au sein de la mission militaire française en Norvège. Cet inventaire des monuments commémoratifs militaires français de Norvège a été réalisé en collaboration avec le Souvenir Français, en particulier son délégué national en Norvège le lieutenant-colonel Johan Forsmo, et avec l’aide du colonel Pascal Lacombe, de madame Arlette Girod, du général de division Johan Brun et du général de brigade Sigurd Helstrøm.
Ces remerciements ne seraient pas complets si je ne les adressais pas à Fabienne Mercier-Bernadet, directrice de l’Esprit du Livre et éditrice courageuse qui a accepté que le 28 mai 1940 figure dans la collection « Les grandes dates de l’Histoire ».
Merci surtout à tous les acteurs de cette glorieuse épopée : marins, chasseurs alpins, bigors, artilleurs anti-aériens, conducteurs, chasseurs polonais et légionnaires du Corps Expéditionnaire Français de Scandinavie, premiers mais éphémères vainqueurs d’une guerre qui allait encore durer 5 ans et qui nous ont légué leurs valeurs d’engagement en héritage.
En savoir plus link
Photo Romain Locquet - ECPAD
C'est fait ! Après quelques semaines d'angoisse et de doutes, le film documentaire qui retrace l'épopée de la Jeanne d'Arc a été projeté en avant-première et...en mer à son dernier équipage.
Le pacha de la Jeanne avait invité toute l'équipe du film à embarquer pour une mini-croisière le long des côtes françaises du Nord de la France.
Si le film a été bien accueilli, le stand de l'ECPAD qui a été monté pour la circonstance sur les quais de Rouen, au pied même de la passerelle a connu lui aussi une belle affluence...
Une bonne nouvelle pour les passionnés qui n'ont pu se procurer encore le DVD, ils peuvent le faire ici link
Photo Romain Locquet - ECPAD - A peine le stand installé, les premiers clients arrivent...
Photo Romain Locquet - ECPAD - La Jeanne accueille les familles
(c) ECPAD
Bataille de France en images sur le site du "cinéma des armées" |
PARIS, 13 mai 2010 (AFP) - La médiathèque de la Défense, ex-cinéma des armées, consacre un dossier spécial à la Bataille de France sur son site internet (http://www.ecpad.fr/), regards croisés de reporters enrôlés au service des propagandes françaises et allemandes. Voir le dossier dans son intégralité link |
Suite à l'article publié hier, voilà la vidéo du clip réalisé par l'ECPAD avec le groupe en "live" et des images d'archives des Indépendances africaines et en particulier des cérémonies du 4 avril 1960 à Dakar.
Réalisateurs : Eric Deroo et Monique Wisniewski - Producteur ECPAD link
Le site Tirailleurs ici link
Acheter le DVD "La Force Noire" link
C'est un scoop!
A l'initiative des Editions LBM link et de JLF Entrepriseslink et en partenariat avec l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense, le premier livre numérique sur la France Libre sera bientôt disponible sur iPad. La sortie officielle est fixée au 18 mai 2010.
C'est un scoop! A compter du 18 mai, l'histoire de la France Libre sera disponible sur Ipad. Avec sons, diaporamas et vidéos!
L'annonce officielle devrait être faite le 18 mai lors d'une conférence de presse du ministère de la Défense.
A l'initiative du ministère de la Défense français, un groupe camerounais a écrit et composé une chanson pour célébrer le Cinquentenaire des Indépendances africaines.
Le travail a été coordonné par Monique Wisniewski, ingénieur du son à l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense link et réalisé par Eric Deroo.
Z-YANG (l’étincelle, la foudre) est un groupe camerounais composé de trois jeunes chanteurs danseurs : Digy, Klapy et Rusty. Leur style : le world ékang.Z-YANG aime chercher les nouveaux sons, mélanger les rythmes (salsa, rumba congolaise, zouk,reggae, funk, bikutsi), les langues (français, anglais, ewondo, bassa), et les voix, authentiques ou
actuelles. Leur spectacle chorégraphique fait la part belle aux nouvelles danses, la salsa camerounaise, le Zombo (danse du gorille) et la Secba (danse des épaules).
Les textes de leurs chansons parlent du quotidien, des épreuves de la vie et véhiculent de nombreux messages (l’appel à la paix, la lutte contre la drogue, la violence, le retour à la morale…).
Leur dernier titre, Indépendencia, est de style afro world sur des rythmes mbali et ékang