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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 17:17
Le chemin de l'honneur de Jean-Paul Paulin (1939)
Restauré et conservé de manière remarquable par Les documents cinématographiques et sa directrice générale Brigitte Berg link , ce film est intéressant pour la qualité de ses images, dont beaucoup ont été tournées "sur place" avec de vrais légionnaires. On notera également la présence de Pierre Brasseur dans l'un de ses premiers rôles. Les scénario et dialogues sont de Jan Rentès qui les dédie à la mémoire de Roelof Rentes, légionnaire hollandais tué à l'ennemi sous un nom français, au combat de Bou-Gafer, le 28 février 1933.   Le film avait été produit par Henri Garat, désireux de changer son image de marque de comédien chanteur.
Fiche technique :
Noir et blanc - 100 minutes.

Assistant à la réalisation : Eric Hurel - Scénario et dialogues : Jan Rentès  - Photo : René Guissart, René Colas - Montage : Nic - Musique : Georges Van Parys - Décors : Lucien Aguettand, Marcel Magniez - Production : Henri Garat - directeur de production : Robert Amsler.

 

Synopsis
Le sergent Martin, de la Légion Etrangère, est libéré après un engagement de 5 ans et une glorieuse conduite. Mais la police le poursuit pour une faute ancienne. Pour lui échapper, il va chercher refuge auprès de son frère jumeau, le lieutenant Paul Imbert qui vient d'être grièvement blessé à la tête. Paul permet à Georges de revêtir son uniforme de spahi et lui remet son portefeuille afin de pouvoir, par la suite, gagner l'Amérique. Mais l'hôtel est cerné ; Georges ne peut le quitter. Tandis qu'il erre à travers les couloirs, Paul qui a revêtu ises vêtements, est retrouvé écrasé dans la cour de l'immeuble. Chute accidentelle ? Suicide ? La police arrête ses investigations et Georges passe aux yeux de tous pour le lieutenant Imbert. Il vient en France en convalescence. Il retrouve sa mère et sa pseudo fiancée Renée. A la première, il cache la vérité, mais la révèle à la seconde.Cependant la police n'a pas cru longtemps à la mort du sergent Martin et Paul est dépisté. Renée fait l'impossible pour le sauver, mais bientôt le général lui-même n'a plus de doute. Etant donné les états de service de Martin, il ne peut se résoudre à le livrer. Il le laisse partir sur le champ pour un poste marocain avancé où il trouvera une mort glorieuse.
   
    
         
 
 Les protagonistes du film
 
Jean-Paul PAULIN (1902 - 1976)
Fils du sculpteur Paul Paulin, il commence à travailler dans le cinéma comme assistant de Jean Choux. Sa première réalisation date de 1932, La Femme nue, d'après la pièce de Henry Bataille, déjà portée à l'écran par Léon Perret en 1926. Pendant les années trente et quarante, il réalise beaucoup de films, parmi lesquels : L'Esclave blanc (1936), Trois de Saint-Cyr (1938), excellent film sur le milieu militaire, et encore Cap au large (1942), L'Inconnu N°13 (1949). Avant de se retirer en 1960, il se tourne vers la production avec Poil de carotte (1951, de Paul Mesnier) et J'avais 7 filles (1954, de Jean Boyer).
 
Renée SAINT-CYR (1904 -2004 )
Distinguée, elle a parallèlement à sa carrière cinématographique mené une grande activité théâtrale, et a été productrice. Au cinéma, après quelques petites comédies, sa grande période se situe sous l'Occupation, avec notamment le rôle principal de Marie-Martine (1942, Valentin). Mère du réalisateur Georges Lautner, elle a beaucoup tourné sous sa direction dans les années 70.
 
Henri GARAT (1902 - 1959)
Fils d'un acteur de la Comédie Française et d'une chanteuse lyrique, beau et bon chanteur, il débute au Casino de Paris où Mistinguett le remarque. Brève escapade comme figurant à Hollywood, puis l'avènement du parlant le lance sur tous les écrans. Sa filmographie comprend de nombreuses opérettes. Il a notamment pour partenaire Lilian Harvey qu'il épouse.
L'avis de Jean Tulard dans le cadre de son émission "Histoire fait son cinéma"
         
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